Geoff Molson déteste voir un joueur se faire huer au Centre Bell
Crédit: Capture d'écran / X

Jouer à Montréal, c'est intense.

Quand tu joues bien, tu es acclamé comme le roi du monde, mais quand il y a une passe difficile, tu vas te le faire rappeler par les partisans.

Les partisans sont intenses et Geoff Molson le sait bien. Dans une entrevue au balado Bon Match! du 98,5 Sports, le propriétaire des Canadiens a avoué que de voir un joueur se faire huer personnellement est ce qui a de plus difficile à avaler.

Molson comprend qu'à certains moments, il est normal que les partisans soient fâchés de la performance de l'équipe et qu'ils décident de huer les joueurs sur la glace.

Ce qu'il déteste, c'est l'acharnement sur un joueur en particulier.

Comme il l'explique, c'est une situation qui peut jouer dans la tête du joueur. Les partisans son frustrés et c'est comprenable, mais ce genre d'action fait en sorte que le joueur a peur d'aller sur la patinoire et de se faire huer.

Tout le monde ne sera pas en accord avec les propos de Geoff Molson, mais c'est facile de comprendre son point. Le Canadien, c'est son équipe, un peu comme sa famille. De voir un de tes proches recevoir autant de haine, c'est sûr que ça fait mal.

Le meilleur exemple est celui de Samuel Montembeault cette saison.

Il ne s'agissait pas nécessairement de huées à l'endroit de Montembeault, mais un peu plus d'encouragement sarcastique. Les partisans du Centre Bell avaient applaudit le 4 novembre après un arrêt du Québécois sur un dégagement des Flyers.

Molson l'a bien expliqué : ce genre de geste joue dans la tête des gars sur la patinoire. On ne peut pas attribuer les déboires de Montembeault aux partisans, mais ce genre de situation n'aide aucunement sa cause.

L'entrevue complète de Geoff Molson au balado Bon Match! sera disponible le 23 décembre.

En rafale

– Une victoire pour le Canada en préparation.

– Michael Hage a récolté une mention d'aide dans le match préparatoire du Canada.

– Les statistiques avancées pointent vers Nazem Kadri.

– Une deuxième ménage à trois devant le filet du Canadien en quelques années.