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Les gagnants et les perdants de la date limite | Les Capitals grands vainqueurs

À la date limite, on distingue les acheteurs des vendeurs. Les acheteurs ayant augmenté leurs chances de soulever le trophée à un prix raisonnable peuvent être considérés à juste titre comme des gagnants du 1er mars. Idem pour les équipes vendeuses ayant réussi à marchander des joueurs qui ne faisaient pas partie de leur plan de reconstruction. En revanche, un acheteur qui demeure inerte alors qu’il aurait pu poser un geste ou un vendeur n’obtenant pas assez en retour de ses assets encaisse une défaite.

Les Capitals de Washington: Comme s’ils n’étaient pas assez dangereux en avantage numérique, les Capitals ont mis la main sur l’un des meilleurs défenseurs du circuit en situation de 5 contre 4, Kevin Shattenkirk. Mieux encore, ils y sont parvenus en payant un prix très semblable à celui qui a été cédé par le Wild pour obtenir Martin Hanzal, un joueur de deuxième, voire troisième trio. Les Caps ont envoyé des joueurs marginaux (Phoenix Copley, Zach Sanford, Brad Malone) et un choix conditionnel, un choix de 2e tour et un choix de 1re ronde (qui pourrait s’avérer une 31e sélection cette année) en direction de St-Louis.

Les Canucks de Vancouver: Qui l’eut cru? Jim Benning a tiré son épingle du jeu à la date limite! Il a rajeuni les Canucks en obtenant des espoirs de grade A en Jonathan Dahlen (25 buts en 45 matchs en Suède) et Nikolay Goldobin (près d’un point par match dans la Ligue américaine). Les joueurs qu’ils ont offert en retour, Alexandre Burrows et Jannik Hansen, ne font plus partie de leur formule à long terme.

Les Penguins de Pittsburgh: Jim Rutherford a acquis deux excellents défenseurs en Ron Hainsey et Mark Streit, et Frank Corrado injecte une profondeur nécessaire alors que Olli Maatta, Kris Letang et Trevor Daley sont à l’infirmerie. Rutherford n’a peut-être pas trouvé preneur pour Marc-André Fleury, mais ce sont les demandes qui dictent le marché et la bonne offre n’était simplement pas sur la table. Ce n’est pas une mauvaise nouvelle pour autant, car les Penguins peuvent compter sur lui si leur numéro un Matt Murray se blesse, ou connait une baisse de régime.

Lightning de Tampa Bay: À l’instar de Stan Bowman, Steve Yzerman a le chic pour se sortir du pétrin lorsqu’il est coincé contre le plafond salarial. Se débarrasser du contrat de Valtteri Filppula n’est rien de moins qu’un coup de maître, lui qui était sous contrat jusqu’en 2018 – il occupait cinq millions de la masse salariale. Et utiliser Streit pour appâter à Tampa Bay un choix au repêchage en libérant immédiatement de l’espace sous le plafond? Là tu parles. C’est la deuxième transaction à trois que complète Yzerman depuis qu’il a acquis Sam Gagner pendant quelques minutes en été 2014.

Les Panthers de la Floride: Obtenir un spécialiste de l’avantage numérique en retour d’un choix de 3e ronde conditionnel et d’un défenseur qui n’était même pas employé par son entraineur? Pas mal du tout. Thomas Vanek aidera cette équipe dans la dernière poussée pour les séries.

Les Leafs de Toronto: Ils n’ont pas réussi à exploiter leur espace de 13 millions sous le plafond salarial, ce qui est en quelque sorte un défaite pour Lou Lamoriello. Mais ils ont mis le grappin sur un bon centre de quatrième trio, exactement ce dont ils avaient besoin, puisque Ben Smith et Frederik Gauthier ne faisaient pas le travail dans ce rôle. De plus, Boyle agira comme mentor auprès des jeunes joueurs des Leafs. Son expérience sera inestimable dans le vestiaire torontois.

Les Coyotes de l’Arizona:
Chayka a vraiment obtenu le pactole pour Martin Hanzal, mais son bilan est somme toute mitigé. Il a été incapable de vendre Radim Vrbata, pourtant de loin le meilleur pointeur de son équipe. 

PERDANTS 

Blues de St-Louis: Les Blues sont au plus fort de la course aux séries et ils n’ont accompli aucune transaction pour s’améliorer. En fait, ils ont perdu leur deuxième meilleur défenseur en Kevin Shattenkirk, ce qui portera un coup dur à leur avantage numérique. Avec Parayko et Pietrangelo à droite, il était logique de transiger Shattenkirk, qui devenait agent libre sans restriction au terme de la saison. Soit. Mais le prix obtenu pour ses services a été presque à égal à celui que John Chayka a soutiré au Wild en se servant de Martin Hanzal. La faute du marché ou la faute de Doug Armstrong? Peu importe, ce n’est pas idéal. Si au moins, les Blues avaient obtenu un joueur qui pouvait les aider maintenant dans leur course aux séries…

Sénateurs d’Ottawa: Pierre Dorion a payé cher pour les services d’un joueur de soutien sur le déclin, Alex Burrows. Il lui a aussi offert un ambitieux contrat de deux saisons, alors qu’il ne peut que régresser à ce stade de sa carrière. Les Canucks jubilent à l’idée de miser éventuellement sur le talent de Jonathan Dahlen…

Le Canadien de Montréal: Pas un 1er mars catastrophique pour Marc Bergevin, vous en conviendrez. Il a posé des gestes calculés et n’a surpayé aucun joueur. Toutefois, il a vu ses homologues lui damer le pion dans plusieurs dossiers et a été incapable de trouver un partenaire de défense à Shea Weber alors que Mark Streit et Johnny Oduya ont été transigés à des prix très acceptables. Qui plus est, Bergevin n’a obtenu aucune aide sur son top-9, même si Dwight King a été utilisé de la sorte à Los Angeles. Il a grossi son quatrième trio, mais il l’a également rendu moins talentueux. Enfin, le vétéran Steve Ott n’a plus d’essence dans le réservoir.

 

 

 

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