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Zdeno Chara a-t-il été égocentrique?

Zdeno Chara a-t-il été égocentrique? Ouf. NON! Comment quelqu’un a pu me sortir cet énoncé plus tôt aujourd’hui? D’ailleurs, le titre d’un texte déposé par Radio Canada Sports peut nous porter à penser ainsi : Vaut-il mieux miser sur un capitaine blessé ou sur un soldat en pleine santé?

Une question légitime, on doit l’accorder. Lorsqu’un athlète est blessé sérieusement, comme dans le cas de Zdeno Chara, il s’est fait détruire la mâchoire par une rondelle, il est peut-être préférable qu’il demeure à l’infirmerie. Surtout, que dans ce cas-ci, une commotion cérébrale n’est certes pas à écarter… quoi que l’on en dise (l’équipe a déclaré que son capitaine n’avait subi aucune commotion).

Il faut comprendre que Chara est loin d’une santé physique à 100% actuellement, donc lors de la 5e joute, David Backes a été l’agneau sacrifié. Celui qui s’est présenté dans les gradins afin que son capitaine soit en uniforme. De toute façon, un Backes en santé ou un Chara amoindri? Je prends le capitaine bien avant. Martin Leclerc a déposé une donnée « scientifique » au sujet de ce type de dilemme qui peut se présenter :

Une étude scientifique a déjà démontré que, lorsque placés devant ce genre choix, les entraîneurs s’attardent particulièrement au statut dont jouit le joueur blessé au sein de leur équipe ainsi qu’à l’importance du match à venir. Ce qui s’est produit jeudi avec les Bruins tend à confirmer ce fait, tout en permettant de croire que Bruce Cassidy a probablement moins confiance qu’il y a quelques semaines.

Aux yeux de plusieurs, dont moi, Zdeno Chara demeure un guerrier qui fait toujours passer l’équipe avant son propre bonheur. Donc s’il a revêtu son uniforme, ce n’est aucunement parce qu’il a agi de façon selfish, mais plutôt pour compétitionner avec les eux afin d’augmenter leurs chances de rafler un succès.

Lorsque le meilleur joueur est éclopé, que ce soit Alex Ovechkin, Sidney Crosby, Connor McDavid ou Zdeno Chara, un pilote le veut en uniforme malgré qu’il ne soit pas au sommet de sa forme. Patrice Bergeron, par exemple, a soulevé la Coupe Stanley en 2011 alors qu’il avait la rate éclatée. Les meilleurs joueurs qui débordent de caractère veulent jouer. Point.

Mais n’oublions pas une facette importante ici : comme être humain, les athlètes devraient penser au futur… leur « après » carrière. 

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