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Yvan Cournoyer a sa théorie sur le manque de Québécois avec le Canadien

Beaucoup de fans du Tricolore sont nostalgiques du temps où le Canadien comptait plusieurs joueurs Québécois auxquels s’identifier.

Un sentiment qui a dû être accru ce soir avec l’hommage à Henri Richard, avant le match qui est en cours.

De passage à l’émission La semaine des 4 Julie, Yvan Cournoyer, qui a justement évolué avec le Canadien lors de ces années de gloire, a été questionné à ce sujet.

Pour le Roadrunner, il faut s’y faire : le Canadien n’a plus la priorité territoriale qu’il avait pour mettre la main sur les meilleurs espoirs issus du Québec. C’est pourquoi le CH doit se concentrer à choisir les meilleurs espoirs, point.

Une théorie qui se tient, mais… qui est fausse aussi. Ce texte publié il y a une dizaine d’années sur Habs on the Prize déboulonne parfaitement ce mythe.

Le meilleur exemple, c’est celui de Guy Lafleur. Pour mettre la patte sur le Démon Blond, le DG à l’époque, Sam Pollock, a dû faire preuve de ruse en envoyant Ralph Backstrom aux Kings pour s’assurer que les Golden Seals terminent bons derniers au classement général. C’est de cette façon que le Canadien a pu mettre la patte sur Lafleur au premier rang de l’encan amateur de 1971.

C’est dommage à dire, mais si le Canadien n’a plus autant de Québécois qui dominent dans ses rangs, il y a plusieurs raisons qui peuvent expliquer le tout. Les joueurs dans la LNH ne sont pas issus que du Canada et des États-Unis. Donc, le bassin de joueurs qui viennent de la Belle Province est nécessairement dilué, même s’il y a maintenant 31 équipes.

Aussi, les règles qui concernent les joueurs repêchés ne sont pas les mêmes selon leur lieu de provenance. Par exemple, ceux qui évoluent dans la Ligue Canadienne de Hockey doivent avoir signé leur contrat d’entrée après deux ans. Ceux qui jouent dans la NCAA, aux États-Unis, sont «protégés» tant et aussi longtemps qu’ils y sont.

Ça fait une différence pour les équipes qui veulent miser sur la patience pour développer leurs jeunes.

Ce sont quelques facteurs qui doivent influencer la stratégie du Canadien lors des repêchages. Mais qui sait, peut-être aussi qu’ils ne sont plus intéressés à repêcher au Québec?

Allez savoir!

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