Wayne Gretzky dans l’uniforme bleu-blanc-rouge des Canadiens de Montréal. C’est bon? J’ai votre attention? Bien que n’étant qu’un rêve de jeunesse pour plusieurs, c’est quelque chose qui aurait bel et bien pu arriver. Du moins, c’est ce que croit Gerry O’Flaherty, un recruteur qui a longtemps travaillé pour le Tricolore.
Tout ça aurait été l’oeuvre de Sam Pollock. Celui qui a réussi un tour de passe-passe afin de mettre la main sur Guy Lafleur au repêchage de 1971 aurait tenté de refaire le coup une dizaine d’années plus tard, cette fois, pour amener la Merveille dans la métropole.
GREAT FORESIGHT? A long-time Montreal Canadiens scout believes legendary GM Sam Pollock hatched a far-sighted scheme to draft Wayne Gretzky when he made an under-the-radar trade, 44 years ago this week…
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— TSN Hockey (@TSNHockey) September 11, 2020
Le 13 septembre 1976, le manitou des Canadiens a conclu une transaction avec les Rockies du Colorado. Les attaquants Sean Shanahan et Ron Andruff prenaient la direction de la cote Ouest en retour d’argent, mais surtout du droit d’interchanger les choix de première ronde des deux équipes en 1980.
En entrevue avec Frank Seravalli de TSN, O’Flaherty a dit être convaincu que Pollock a conclu ce pacte dans le but de repêcher Gretzky, qui était déjà bien connu à l’époque malgré son jeune âge de 15 ans. Se souvenant de son ancien patron comme d’un visionnaire hors pair, il croit même que Pollock avait prévu le passage de l’éligibilité au repêchage de 20 à 19 ans, ce qui lui aurait permis de mettre la main sur Gretzky dès 1980.
Le hic, c’est que Gretzky, lui, ne s’est jamais rendu au repêchage de la LNH, faisant son entrée chez les professionnels via l’AMH à l’automne 1978.
Celui qui a passé 23 ans dans l’organisation des Canadiens et qui travaille toujours avec celle du Lightning de Tampa Bay n’a jamais pu obtenir une confirmation de la bouche de Sam Pollock, à sa grande déception.
Les Canadiens ont effectivement hérité du premier choix au repêchage de 1980. La sélection est effectivement passée à l’histoire, mais pour les mauvaises raisons… Doug Wickenheiser avait été le choix du Tricolore alors que Denis Savard était disponible.
Mon père m’en parle encore…