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Une phrase de Geoff Molson qui chatouille l’oreille pas mal

Geoff Molson travaille fort pour se rapprocher de son public et ça, je me dois de lui donner. Est-ce toujours de la bonne façon? Non. Est-ce parfois maladroit? Oui, surtout si l’on se rappelle le fait de devoir payer pour avoir des billets en carton… Néanmoins, son petit show Le Patron vous répond, ça reste un excellent concept, qui peut être rassembleur si l’outil est utilisé avec autant de transparence que les entrevues en tête à tête qu’a livrées Marc Bergevin au début de la semaine. Cette fois-ci, le DG était clair dans son dialogue.

Bref…

Revenons au show de Molson, que je viens tout juste de visionner (le dernier en ligne). Ces petites capsules sont disponibles via les réseaux sociaux et servent à rapprocher le client de l’entrepreneur. Le but est simple, le partisan envoie des questions au boss via Twitter et celui-ci y répond gentiment. Évidemment, l’organisation s’assure de bien filtrer les questions afin de ne pas se mettre dans l’embarras.

Jeremy Scooter, je ne sais pas si c’est son nom réel, a lancé cette question-ci à Geoff Molson : Que représente le fait d’être propriétaire d’une équipe de la LNH pour toi?

Pour le grand patron, c’est un immense honneur d’être le propriétaire du Canadien de Montréal, une organisation de calibre et de haut niveau. L’est-elle encore? Cela dit, Molson a indiqué que sa priorité était de satisfaire les partisans, sa clientèle. Son but est de faire du mieux qu’il peut pour les amateurs de l’équipe montréalaise. De son propre dire, c’est quelque chose qu’il prend TRÈS au sérieux tous les jours.

Voici ce que je retiens de son dialogue : J’essaie d’être à mon meilleur pour vous (partisans) offrir la meilleure expérience possible avec le Canadien de Montréal.

Sans rentrer dans un débat interminable, Molson et le Canadien offrent-ils la meilleure expérience possible pour nous? Un produit très ordinaire sur la glace (l’équipe ratera un 3e printemps consécutif), des gradins de plus en plus dégarnis, des changements au niveau des prix alors que sur la glace, ce n’est pas meilleur. De plus, comment peut-il endurer le statu quo? Parce que c’est lui qui l’a décidé? Si c’est le cas, il devrait gérer une entreprise de sirop…

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