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Une danse avec les Panthers s’impose

À ce temps-ci de l’année, il est tout à fait normal de commencer à analyser les possibles transactions et signatures qui seront complétées par le Canadien, cet été, afin d’améliorer leur alignement, et ce plus particulièrement d’un point de vue offensif.

On a parlé de certains vétérans joueurs de centre qui pourraient devenir intéressants, sur le marché des joueurs autonomes, tout en notant évidemment la disponibilité de John Tavares, qui semble toutefois être un rêve plutôt qu’une réalité. Le cadeau de Noël ridiculement cher qu’on demandait à nos parents, lorsqu’on était petit, et qui n’allait clairement pas se retrouver dessous le sapin.

À travers tout ça, le scénario le plus logique et le plus viable est malheureusement ignoré.

Ce dernier se retrouve fort possiblement sous le soleil des palmiers de Sunrise.

D’un point de vue logique et financier, qui tient en compte les besoins et forces des deux équipes, non seulement à certaines positions mais pour différents styles de joueur, Marc Bergevin pourrait réellement tenter de danser avec les Panthers de la Floride et son ancien ami, Dale Tallon.

Des besoins qui se complètent

Si le Tricolore est absolument pitoyable, au centre, c’est tout le contraire pour les Panthers. Les hommes de Bob Boughner comptent sur cinq joueurs de centre de qualité, dans leur alignement, sans oublier un jeune homme extrêmement talentueux repêché en première ronde, en 2016.

  • Aleksander Barkov
  • Vincent Trocheck
  • Nick Bjugstad (utilisé à l’aile)
  • Jared McCann
  • Denis Malgin (utilisé à l’aile)
  • Henrik Borgstrom (NCAA)

À Montréal, c’est bien moins reluisant… Si l’on prend en compte que dans le meilleur des mondes, Jonathan Drouin joue à l’aile, la ligne de centre du Tricolore est terrifiante.

  • Phillip Danault
  • Jacob De La Rose
  • Logan Shaw
  • Byron Froese
  • Ryan Poehling (NCAA)

Une force du Canadien, par contre, se trouve sur les flancs droits et gauches. Comme on l’a mentionné à de nombreuses reprises, l’amélioration du centre de la patinoire passe par le sacrifice de certains ailiers.

C’est là que plusieurs opportunités deviennent alléchantes.

Les options qui se présentent

En théorie, les Panthers auraient davantage besoin d’un ailier droit, mais si Max Pacioretty est bel et bien sur le marché, la tentation pourrait être trop forte. Elliotte Friedman avait d’ailleurs glissé un mot à ce sujet avant la date limite des transactions. 

De plus, même s’il n’est pas un expert de l’avantage d’un homme, Pacioretty pourrait facilement se trouver une niche sur la deuxième vague d’avantage numérique de Boughner ; c’est Jamie McGinn qui est planqué à l’aile gauche de cette vague. 

Nous n’embarquerons pas dans des offres de transaction concrètes, mais tentons tout simplement de coller les morceaux.

Nick Bjugstad, un gros bohnomme qui sait fabriquer les jeux avec brio, connaît toute une saison. Mais la combinaison de puissance qu’il forme avec Barkov et Dadonov peut-elle vraiment être brisée?

L’attaquant natif du Minnesota a inscrit 45 points en 73 matchs, cette saison.

Trocheck complète sa saison la plus productive en carrière…

Les options en règle sont donc.

  1. Nick Bjugstad : il ne produit pas au même rythme que Barkov et Dadonov, malgré sa bonne saison, et n’oubliez pas qu’un joueur de centre, ça veut jouer au centre. Il est présentement le cinquième meilleur pointeur de son équipe, assez loin derrière Dadonov
  2. Henrik Borgstrom : le futur en personne. On parle d’un pari moins certain que Bjugstad, mais aussi un pari qui pourrait rapporter beaucoup plus. Il était censé signer un contrat avec les Panthers, mais ça ne vient pas.
  3. Jared McCann ou Denis Malgin : le prix le plus alléchant. Rendu là, donner Max Pacioretty, c’est beaucoup trop. Pensons plutôt à un autre espoir évoluant à l’aile…

Monétairement parlant

Personne n’est perdant. Les Panthers ont assez d’argent pour offrir une extension de contrat à Pacioretty tandis que le Canadien pourrait mettre la main sur un autre contrat assez léger, alors que Bjugstad ne touche que 4.1 millions de dollars par année. Ça, ça donne de la place pour un autre contrat (comme John Tavares).

Encore mieux, si on parle d’Henrik Borgstrom, on achète trois ans de salaire extrêmement léger d’une recrue, ce qui peut potentiellement permettre d’accepter un lourd contrat d’une autre équipe en retour d’un espoir.

Les opportunités sont illimitées et chacune semble aussi alléchante l’une que l’autre.

C’est pourquoi une danse s’impose, entre Bergevin et Tallon.

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