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Une autre situation très triste à cause (ou chez) du Canadien de Montréal

Après la vente de billets… le recours collectif… et les résultats sur la patinoire, une autre chose va mal au sein de l’organisation du Canadien de Montréal : les tarifs publicitaires sont en baisses de 25%, selon les données recueillies pas La Presse. Soyons francs, ça va faire TRÈS mal à RDS et TVA Sports, qui continuent de payer le gros prix pour les droits des matchs du Canadien. C’est la saison décevante du Canadien qui est coupable de cette descente aux enfers. Pis, malgré ça, on continue de se ranger la tête dans le sable…

Mais comment les hommes de tête (Molson et Bergevin) et les joueurs peuvent-ils se présenter devant les lentilles et sortir les sourires comme si tout était reluisant. N’est-ce pas ça le syndrome de l’imposteur? On parle l’automne dernier d’un auditoire estimé de 275 000 téléspectateurs chez TVA Sports et 295 000 du côté de RDS, alors qu’on estime ça à 200 000 pour les deux chaînes cette année. Ajoutons à cela, un placement publicitaire de 30 secondes coûtait jadis 7000$… et aujourd’hui, on parle de 5000$. Ce n’est pas drôle pour les chaînes québécoises qui détiennent les droits.

Il n’y a rien de drôle. Tout chute à cause du Canadien. Le Québec dépend du Canadien.

Souvent, on achète sur des calculs optimistes. Et l’on est confortables d’acheter avec de telles estimations. On va suivre de près les résultats dès le début de la saison. À l’hiver, il y a habituellement des ajustements. – Marie-Christine Simard

Avec la transaction de Max Pacioretty, est-ce que ça fera fuir les gens, où ça ramènera plus de gens au moulin? Tout dépendra du début de la saison du Tricolore, cette équipe détient la solution entre ses mains. L’entrée de cash de tout le monde dépend de cette vache à lait qu’est l’organisation du Canadien de Montréal.

En sports, ça fluctue. Les achats se font en juin. Max Pacioretty a été échangé hier, par exemple. Les gens vont-ils être interpellés par de tels ajustements dans l’équipe ? Ça peut bouger de toutes les façons. On accepte alors une certaine flexibilité de l’estimation. – Sandra Wells, vice-présidente, investissements audio-vidéo d’Omnicom Media Group

Mais les annonceurs sont toujours intéressés. Les amateurs de hockey regardent leur sport en direct, donc les pubs deviennent importantes et c’est là que les annonceurs veulent apparaître, même avec la baisse de l’auditoire. À type d’exemple, 64% des personnes écoutent District 31 en direct, alors qu’on parle d’un total de 93% pour le hockey.

Par contre, si l’auditoire n’est pas au rendez-vous, les annonceurs ne perdent pas de temps à rectifier la situation. Ils n’accepteront pas l’inventaire de n’importe quoi, on veut du hockey ou un autre sport premium. Diantre que c’est compliqué le monde des annonceurs.

Merci à La Presse pour toutes ses informations captivantes.

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