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Un système de jeu revampé imposé par Claude Julien?

Le camp d’entraînement du Canadien a officiellement pris son envol, hier matin, alors que les joueurs du Tricolore ont sauté sur la patinoire du Complexe Bell de Brossard pour une première fois en plusieurs mois.

Quelques combinaisons de trios intéressantes ont été notées par mon collègue Wilson Salaun hier, alors que Max Domi et Nick Suzuki pivotaient le premier et deuxième trio.

Outre ces changements, Claude Julien a également changé son approche. L’entraîneur du CH a stoppé l’entraînement à plusieurs reprises afin de rappeler à ses troupes de travailler fort et de se donner à 100% de leur capacité.

Une équipe rajeunie sous la main, Julien désire implanter un tempo plus rapide à sa formation, qui a les habiletés pour le faire.

L’équipe a enfin compris l’essence de la nouvelle LNH : un jeu dynamique et explosif dominé par les jeunes joueurs. Tout à coup, voir Nick Suzuki dans l’uniforme du Canadien pour disputer 9 matchs est une éventualité plus probable. Si le groupe d’entraîneurs désire vraiment axer leur équipe sur la jeunesse et le dynamisme, un essai pourrait lui être accordé avant qu’il ne retourne dans la OHL.

Les joueurs se sont présentés au camp d’entraînement avec un certain regain de confiance, si l’on se fie avec ce qu’on voit. Galchenyuk et Pacioretty ayant quitté le navire, les distractions sont devenues moindres, et la croyance dans le vestiaire est que le Canadien ne peut pas faire pire que l’an dernier.

Tout le monde a quelque chose à prouver, à ce camp d’entraînement.

Et selon Guillaume Lefrançois, il y en a qui a beaucoup à perdre, mais aussi énormément à gagner : Nikita Scherbak.

Voir l’ancien des Silvertips d’Everett être rétrogradé au Rocket serait une catastrophe, pour l’attaquant russe, qui se voit presque dans l’obligation de percer l’alignement partant, sans quoi sa confiance en soi pourrait être grandement affectée.

Scherbak a montré par le passé pouvoir suivre la cadence de la ligue, mais il devra en faire plus. Les flashs offensifs qu’il a parfois offerts, à ses premiers matchs dans le circuit Bettman, doivent être observés de façon plus régulière.

Il se sent bien et prêt au défi. Il est maintenant fiancé depuis quelques jours, et son moral est au plus haut.

La deuxième journée du camp est maintenant en branle, et Joel Ward n’est toujours pas sur la patinoire. Il est attendu à Montréal dès ce soir.

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