Fin juillet 2020 : les Stars s’envolent vers Edmonton, là où ils vivent dans une bulle depuis.
Quand les Stars ont éliminé l’Avalanche en sept matchs – merci Joel Kiviranta -, Matthew DeFranks a tenté de se rendre en Alberta pour couvrir une éventuelle série finale de la Coupe Stanley.
DeFranks est un journaliste sportif pour le Dallas Morning News.
Il a fait sa valise, se préparant à affronter le temps froid canadien. Par rapport au climat du Texas, l’Alberta est très froide!
Il s’est rendu à Seattle, puis a pris un vol vers Vancouver. Il n’a eu aucun problème à s’acheter un billet et à faire l’embarquement.
Une fois rendu à Vancouver, par contre, ce fût une toute autre paire de manches.
Two weeks ago, I flew to Canada to cover a potential Stars run to the Stanley Cup Final. The only problem was that I couldn't get across the border. https://t.co/vvIou4sZjL pic.twitter.com/4HGAA0Abxd
— Matthew DeFranks (@MDeFranks) September 18, 2020
Matthew DeFranks s’est fait dire par le gouvernement canadien que le service qu’il offrait (couverture journalistique d’une équipe de hockey américaine) n’était pas essentiel et que quelqu’un au Canada pouvait offrir le même service.
Même s’il avait avec lui les preuves d’un plan de quarantaine de 14 jours et qu’il ne ressentait aucun symptôme de la COVID-19, un douanier l’a placé en attente dans une salle et DeFranks s’est retrouvé entouré d’étrangers voulant entrer au pays pour retrouver leur famille… pour de meilleures raisons que les siennes!
Après quelque temps dans cette salle, on a officiellement annoncé à DeFranks qu’il n’allait pas pouvoir rester au pays.
S’il quittait sa chambre d’hôtel avant les petites heures du matin, il était passible d’un emprisonnement de 6 mois et/ou d’une amende 200 000 $.
Quand on se rappelle que les familles des joueurs américains n’ont pas pu entrer au pays, on voit au moins que le gouvernement canadien est conséquent.
DeFranks couvrira donc la série finale entre les Stars et le Lightning, qui s’amorcera demain soir, de son salon à Dallas.