Combien de fois m’entendez-vous (ou me lisez-vous) prononcer « don de Dieu » lorsqu’il est question de Cole Caufield? Souvent! Un gars qui enfile des buts à profusion de cette façon, peu importe le niveau, possède ce don singulier. Il figure dans la catégorie des Alex Ovechkin, Steven Stamkos et Brett Hull. Bref, un autre jeune homme pourrait aussi posséder ce don et il se nomme Chaz Lucius, qui a 23 buts au total cette année en 25 rencontres.
Avec les U-17, Lucius a déjà 17 buts au compteur en 16 matchs, ce qui démontre à quel point il bénéficie de cette adresse particulière et rarissime.
USNTDP forward Chaz Lucius with 17 goals in 16 games to start his u17 season.
— Corey Pronman (@coreypronman) November 3, 2019
Lucius a 16 ans, il est Américain, donc un compatriote de Cole Caudield et il s’inscrit dans une lignée très similaire. S’il a fait scintiller la lumière rouge à 23 reprises (25 matchs), Caufield l’a fait 44 fois en 40 joutes au même âge, lui. La moyenne de buts par match se ressemble drôlement entre les deux kids. La grosse différence entre les deux talents se situe au niveau de la taille, alors que Lucius mesure 6 pieds, soit cinq pouces de plus que l’espoir du CH.
Selon les observateurs et les recruteurs, Lucius détient ce talent inné que possède Caufield, mais la différence, il a le gabarit. Mais peu importe, Caufield vit bien avec son 5 pieds 7 et il fait de preuve de caractère, de compétitivité et de conviction. Si Caufield a son poste assuré avec les États-Unis en vue du Championnat des moins de 20 ans, ce n’est pas le même discours pour Lucius qui n’a que 16 ans, je vous rappelle.
Il est rare qu’un adolescent de 16 ans se taille une place parmi la formation internationale des moins de 20 ans. Par contre, un talent comme ça pour enfiler l’aiguille avec une telle régularité, même les yeux fermés, ne se fabrique pas toutes les années. La direction de Team USA devrait certes lui porter une grande attention.
S’il poursuit cette progression, il devrait fort probablement entendre son nom au premier tour de l’encan 2021. À suivre, n’est-ce pas?