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Un ancien Dragon a détruit le Canadien de Montréal sans gêne

Qui ne connaît pas François Lambert (Les Dragons) au Québec? Il demeure un personnage très connu, qui n’a pas peur de livrer son opinion tranchante. Évidemment, le Canadien de Montréal fait toujours la Une ici au Québec puisqu’il ne semble n’y avoir qu’eux ici d’dans. Tout le monde juge cette équipe devenue moribonde, même Lambert, qui a envoyé quelques punchs à Geoff Molson et son entreprise.

Lambert a publié un message intéressant sur sa page Facebook en y allant de la question suivante : «Et si je gérais mon entreprise comme le Canadien de Montréal?»

Si je résume, le Canadien a vendu son « sirop » comme étant le meilleur sur le marché avant l’amorce de la saison, tout en invitant ses clients à payer en avance. Pendant la saison, ça ne tourne pas comme prévu (une machine se brise), le sirop n’est pas goûteux comme il se doit, mais l’équipe va travailler fort pour offrir quelque chose de pas pire.

Si nous continuons avec le sirop de Lambert, à ce moment-ci de la saison, ça donne pas mal ce résultat très peu satisfaisant : «Bon, je n’ai pas eu le temps de le bouillir pendant 2 jours alors l’eau a fermenté un peu, mais je vais faire ce que je peux avec!»

Peu importe, ce n’est pas le produit vendu au départ, soit le meilleur sirop, certes… mais, il a tout de même du goût, n’est-ce pas ça l’important?

Une fois à la fin de la saison, toujours en tenant compte que Lambert gère sa compagnie de sirop comme le Canadien gère sa monstrueuse entreprise qui encaisse de l’argent à outrance, voici le message qu’il laisserait à sa clientèle somme toute fidèle : «Bon, j’ai fait ce que j’ai pu, mais je n’ai pas été chanceux. Je sais que vous vous attendiez à plus, mais la température n’a pas été de mon bord.»

Évidemment, tout ça est une joke, du sarcasme afin d’indiquer qu’une entreprise, dans ce cas-ci le Canadien, ne peut pas mentir à ses amateurs/clients. Lambert souligne, avec justesse, que la compétition qui finira un jour ou l’autre par mettre KO le Canadien de Montréal. L’Impact, par exemple? On n’est pas rendu à ce niveau, mais on comprend tous le point.

Toute entreprise se doit d’être transparente pour son bien-être et sa réputation. Pendant que les Rangers de New York annonçaient une reconstruction en 2018, le Canadien, lui, a dévié vers la voie du « reset ». Un faux « reset » juste pour que ça passe mieux dans la bouche des partisans. Les Rangers, à cette époque, avaient même envoyé une lettre explicative à ses clients. WOW!

Bref, je vous laisse avec cet énoncé parfait de François Lambert : «Dans le fond, j’achète le souvenir, leur histoire et non pas le présent.»

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