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Trevor Timmis sait que le temps de jeu d’Alexander Romanov a été coupé en Russie par punition

Plus tôt aujourd’hui, Trevor Timmins a réalisé une entrevue avec les journalistes qui sont sur le beat du Canadien. L’appel, qui a bien évidemment été réalisé par téléphone, a eu pour effet de nous révéler une multitude d’informations par rapport aux espoirs qui sont – et qui seront – des membres de l’organisation.

Le sujet principal concerne Alexander Romanov. Le jeune défenseur, qui est un espoir important au sein de l’organisation, est pressenti pour débarquer en Amérique du Nord au cours des prochains mois – ou peut-être même avant. Voilà pourquoi le CSKA ne lui donnait que des peanuts au niveau du temps de jeu lors des dernières séries.

C’était ce que tout le monde pensait, mais c’est aussi ce qu’a confirmé Timmins, qui est persuadé que son maigre temps de glace est lié à sa situation contractuelle, lui qui s’est engagé à jouer à Montréal, et ce, dès l’année prochaine.

À moins de le voir signer avant, tel que rapporté hier? Quand on y pense, il pourrait signer à Montréal afin de terminer l’année 2019-2020 en ville et faire comme plusieurs jeunes espoirs universitaires, c’est-à-dire brûler une année sur son contrat.

Il faut aussi savoir que Romanov est évidemment respecté en Russie. Selon les propos de Bob Hartley, le défenseur est « un gros WOW » et il est destiné à avoir une belle carrière dans la LNH. Et il n’est pas le premier à le dire…

Si le jeune défenseur est reconnu à un bon niveau, c’est parce qu’il a tout pour lui. On sait qu’il est bon sur la glace, mais son attitude (tiens, tiens) est aussi dans les cordes des dirigeants de la Flanelle.

En fait, il est comparé à Brendan Gallagher à ce niveau-là.

Ce n’est pas compliqué : il est considéré comme un joueur plus mature que son âge.

Outre de Romanov, celui qui est en charge de mener le repêchage chez le Canadien a aussi discuté de sa stratégie à quelques mois (on suppose) de l’événement.

Pourquoi « on suppose » que le repêchage aura lieu dans quelques mois? Parce que lui-même ne sait pas à quoi s’attendre à ce niveau-là parce que rien n’est clair. Il ne sait pas à quel rang il repêchera (la loterie devait avoir lieu ce soir) et il ne sait où et comment le draft aura lieu.

Ceci dit, cela ne l’empêche pas de se préparer adéquatement.

Mon équipe et moi allons travailler plus fort que les 30 autres clubs. – Timmins

Pour ce faire, il a à sa disposition du matériel sur les espoirs. Sous forme de bibliothèque virtuelle, il peut aller chercher ce dont il a besoin puisque tous les shifts des meilleurs espoirs de 2020 sont présents.

Notons aussi que, malgré l’arrêt des activités dans les ligues où les espoirs se développent, Timmins juge avoir eu assez de temps pour les évaluer.

Pour ce qui est de l’espoir qui sera repêché au premier tour par le Canadien, il est logique de croire qu’un attaquant top-6 ou qu’un défenseur top-4 débarquera dans l’organisation. Ceci dit, ce n’est pas parce que le Canadien aura fort probablement un choix dans le top-10 qu’il fera le club dès 2020-2021 ; il faudra savoir modérer les attentes.

Il est aussi intéressant de noter que le meilleur espoir disponible sera choisi… contrairement à la sélection de 2018 (KK avait été choisi en fonction du besoin de premier centre du club) et à l’image de celle de 2019 (Caufield était le joueur le plus talentueux disponible et Bergevin en a profité). Pourquoi avoir fait ce choix cette année? Parce que l’organisation a de la profondeur un peu partout.

C’est ce qui fait le tour des propos de Timmins, qui a aussi souhaité vouloir mettre la main sur un espoir du Québec relativement tôt dans le repêchage. À lui de jouer au cours des prochains mois, maintenant.

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