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Trevor Timmins a enfin eu l’aide qu’il attendait

Les partisans du Canadien ont souvent eu la fâcheuse habitude de faire le procès de Trevor Timmins, puisque les joueurs qu’il sélectionnait au premier tour des différents encans se sont souvent révélés par être des flops. 

Une multitude d’exemples abondent en ce sens : Louis Leblanc en 2009,  Jarred Tinordi en 2010, David Fischer en 2006, et plus récemment Michael McCarron, qui a été soumis au ballottage pas plus tard qu’hier midi…

Inutile de rappeler que pour le 6e camp d’entraînement de suite, McCarron n’a pas réussi à forcer la main du Canadien, n’est-ce pas ? 

Il n’empêche que ces années de vache maigre en terme de recrutement amateur n’ont pas vraiment aidé le Canadien.

Le club s’est plus souvent qu’autrement retrouvé dans des situations assez précaires en matière de renouvellement de joueur puisque Marc Bergevin ne pouvait compter sur les jeunes afin de remplir des cases vacantes dans son alignement.

Et on en ressent les conséquences depuis plusieurs années…

D’ailleurs, et avec la tendance qui semble (enfin) s’inverser depuis deux ans, une question mérite d’être posée : est-ce que le Canadien repêchait mal ?

L’excellent Mathias Brunet a pondu un très bon article à ce sujet…

La vérité est la suivante : Trevor Timmins n’a clairement pas été aidé. Les résultats de l’équipe ont fait en sorte que le CH repêche surtout après le 20e rang depuis de nombreuses années, excluant 2012, 2016 et 2018.

Les trois sélections lors de ces trois années sont devenues Alex Galchenyuk, Mikhail Sergachev et Jesperi Kotkaniemi. 

À l’inverse, Tinordi, Fischer, McCarron, Leblanc ou encore Chipchura (vous vous en souvenez ?) ont tous été appelés sur le podium à partir du 17e rang.

Les statistiques démontrent que les joueurs repêchés à ces endroits-ci du repêchage ont beaucoup moins de chances de devenir des joueurs d’impact dans la LNH.

Au fait, ils n’ont que 22,6% de chance de l’être…

En plus, Timmins a souvent dû faire avec les moyens du bord. Il n’a pas eu de choix de 2e tour en 2009, 2010, 2011, 2014, 2015 et 2016.

Ça fait beaucoup. 

En 2009, vous savez sûrement tous que son choix était Chris Kreider et non Louis Leblanc. En 2008, le CH ne possédait pas de choix de 1er tour. Timmins visait John Carlson, qui était toujours disponible au 25e échelon.

Bref, Trevor Timmins a démontré que lorsqu’il avait les outils, il décevait rarement.

Lui et ses recruteurs se sont démarqués, surtout lors des rondes 2 à 7 avec des prises comme Lehkonen, Mete, Brook, Olofsson, Primeau ou encore Romanov.

On en a la preuve depuis deux ans, alors que la banque d’espoirs du Tricolore a été très bien revigorée avec les Poehling, Kotkaniemi, en plus de Victor Mete et Noah Juulsen, qui sont déjà avec le club.

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