Alexander Romanov est un espoir important de l’organisation du Canadien. Attendu de pied ferme à Montréal par les partisans et les grosses gommes de l’organisation, il devrait avoir un impact considérable quand il quittera sa Russie natale.
Les comparaisons avec Andrei Markov sont faciles à faire. Les deux sont des défenseurs russes qui sont notamment en mesure de se porter à l’attaque. Il est donc normal que leurs deux noms soient liés quelques fois au cours d’une année.
Il y a aussi une autre manière de les comparer : les deux sont devenus des défenseurs un peu plus tard dans leur développement.
On se souviendra qu’Andrei Markov était un attaquant à la base, mais qu’il a finalement été déplacé à la défense avant de faire le saut en Amérique du Nord. C’est la même chose qui est arrivé à Romanov il y a quelques années.
Et, à la base, il n’était pas heureux.
«Il n’était pas vraiment content. Ses parents non plus…» 😮😮 https://t.co/y47w27iTaS
— TVA Sports (@TVASports) February 21, 2020
Ce qu’il faut savoir, c’est qu’il était un attaquant prolifique jusque dans le junior. C’est rendu là que son entraîneur, Nikolai Shchedrov, l’a envoyé à la défense. Ses parents et lui n’étaient pas satisfaits, mais le coach avait ses raisons.
J’ai rapidement compris qu’il n’avait pas l’instinct pour devenir un attaquant de premier plan. – Shchedrov
Ce dernier croit qu’il aurait été en mesure de devenir un bon attaquant, mais que son star potential se développera mieux à la ligne bleue des siens. Et si le principal intéressé n’était pas chaud à l’idée à la base, il est aujourd’hui reconnaissant d’être un défenseur.
[Nikolai Shchedrov et Sergei Skopintsev] m’ont donné une chance avec le HC Krylya Sovetov et presque tout ce que je fais sur la glace est le fruit de leur travail. – Romanov
En défensive, il a dominé au CMJ avec la Russie est il est l’un des beaux espoirs défensifs en provenance de la Russie. Oui, ce changement a payé.