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Top 20 des meilleurs espoirs du Canadien : les positions 1 à 10

Les repêchages de 2012 et 2013 ont semblent-ils permis au Tricolore de regarnir ses tablettes d’espoirs.

La preuve?

Des 10 meilleurs espoirs répertoriés dans la liste ici-basse, pas moins de sept ont été choisis lors des deux derniers encans.   

1. Alex Galchenyuk (3e, 2012) : Il est simplement le meilleur attaquant repêché par le Canadien depuis Guy Lafleur. « Il était temps », diront plusieurs! C’est bien beau le folklore et les vedettes « avec pas de casques », mais faut innover un moment donné! Le nouveau #27 est déjà une des deux principales « machines » à imprimer des billets pour le Canadien ; l’autre porte le #76. Un jeune requin sur la glace. Bientôt, ce sera peut-être Jaws en personne. En attendant, revoyez le premier grand film de Spielberg, c’est encore excellent, surtout l’été!

2. Brendan Gallagher
(147e, 2010) : C’est l’attaquant du Canadien avec le cœur le plus pur depuis Chris Nilan. C’est déjà devenu un cliché usé à la corde, mais il n’y a jamais de demi-mesure avec lui. Gallagher a toujours le goût de se sacrifier pour faire gagner son équipe. Sa touche autour du but fait penser à celle de Claude Lemieux. Un joueur unique, déjà indispensable au succès de son club. Il fera partie du groupe de leaders d’ici longtemps. Pas mal pour un choix de 5e ronde, 147e au total…

3. Nathan Beaulieu (17e, 2011) : Il a trop de talent et d’instinct pour le classer plus bas, mais disons que ses chances de maximiser son potentiel sont moins élevées que les deux premiers sur cette liste. On souhaite que les petites procédures légales auxquelles il fait face lui feront réaliser certaines choses et l’amèneront à devenir plus mature. Un pur sang apparemment plus difficile à « dompter » que Subban. Dans un premier temps, il devra vraiment se concentrer à devenir plus fort physiquement. Il a progressé en 2012-2013 dans la AHL, lui qui a eu 20 ans en décembre dernier, mais pour un jeune défenseur de son style, on doit extraire encore plus de jus à ce niveau avant de passer à l’étape suivante.

Un jour top 4 à Montréal ou… ailleurs?

4. Jarred Tinordi (22e, 2010) : Il me fait bizarrement penser au Larry Robinson, plus défensif, qu’on a connu en fin de carrière avec Montréal et Los Angeles au tournant des années 1990. Tinordi est un bon patineur – fluide pour sa grandeur – et il possède un assez bon tir. S’il continue de s’améliorer en sortie de zone et avec la rondelle, il pourrait récolter sa part de points à 5 contre 5. Disons une vingtaine par année. Mais c’est surtout par sa présence physique et son leadership qu’on continuera de le comparer à Big Bird, pas pour ses prouesses offensives. N’atteindra pas son apogée avant plusieurs années, mais il vaudra son pesant d’or d’ici peu. Tinordi répond à un besoin viscéral de l’organisation à la ligne bleue.

5. Michael McCarron (25e, 2013) : Parce qu’il représente un spécimen absolument unique chez les attaquants et qu’on pense qu’il sera assez talentueux et polyvalent pour être en mesure d’évoluer sur n’importe lequel des trios du Canadien d’ici, disons, l’âge de 22-23 ans, l’imposant McCarron se mérite une place au sein du top 5. Mais, attention!, cette place n’est pas assurée, la compétition est très forte derrière! La suite des choses à London sera très intéressante dans le cas du gros Américain. Un pari quelque peu audacieux de Timmins et Bergevin, qui sont passés de la parole aux actes avec sa sélection.

6. Sebastian Collberg (33e, 2012) : Ce n’est pas tous les joueurs dont Trevor Timmins oserait comparer le style à celui de Daniel Alfredsson. Timmins, un ancien de l’organisation des Sénateurs, doit savoir de quoi il parle… Probablement le meilleur tir des poignets et les mains les plus sûres chez les espoirs du club en compagnie de Galchenyuk. On a hâte de voir s’il va exploser l’an prochain avec le Frolunda HC, alors que son ancien coach de l’équipe junior nationale sera désormais aux commandes de ce club de la ligue élite de Suède. À suivre très attentivement : possibilité de coup de circuit ou petite déception. Les deux prochaines saisons seront déterminantes.

7. Zachary Fucale (36e, 2013) : Le Canadien était dû pour repêcher un gardien de premier plan au repêchage. Contre toutes attentes, ils ont pu mettre la main sur Fucale au 36e rang lors du dernier repêchage, alors que presque tous les experts plaçaient avantageusement le Québécois en première ronde. Si Price parvient à retrouver sa confiance et s’établir parmi l’élite de la LNH comme il pourrait théoriquement le faire, le développement de Fucale devrait se faire progressivement et sans heurts. Dans le cas contraire, ça pourrait être plus rock n’ roll. En attendant, une participation et une bonne performance au CMJ le ferait rapidement grimper dans le top 5 sur cette liste.

8. Sven Andrighetto (86e, 2013) : Peut-être qu’on devra mettre l’ancien des Huskies un peu plus haut dans ce classement d’ici quelques mois, mais « Ghetto », déjà 20 ans, doit d’abord démontrer ce qu’il pourra faire contre des joueurs plus gros que lui dans la AHL. Va-t-il pouvoir recréer assez rapidement et facilement ses petits tours de magie du junior? Comment s’adaptera-t-il à une compétition plus virile? Étant donné qu’il est assez costaud pour sa grandeur, que c’est un patineur au-dessus de la moyenne et qu’il est doté d’une intelligence supérieure, j’aime ses chances. Si tout va bien, on pourrait peut-être le voir à Montréal dès l’an prochain. À tout le moins, d’ici deux ans.

9. Charles Hudon (122e, 2012) : De tous les joueurs de cette liste, c’est lui qui a possiblement le meilleur sens du jeu après Galchenyuk. Très naturel et instinctif, le hockey pour Hudon. Rusé autant offensivement que défensivement, le jeune québécois demeure cependant difficile à évaluer : son style rappelle tantôt Guy Carbonneau, tantôt Patrick Kane! Intéressant de voir sur quelle chaise il pourra s’asseoir le moment venu… Mais il y a ces commotions et ces blessures au dos qui inquiètent, et encore ce petit gabarit… Peu importe, cinquième ronde, 122e au total en 2012, le risque en valait la chandelle. Un joueur de caractère qui devrait être un des leaders du Canada au prochain CMJ.

10. Jacob De La Rose (33e, 2013) : Si le Canadien voulait repêcher un gros attaquant, fatiguant, et qui frappe pour faire mal, eh bien, De La Rose ne fait vraiment pas dans la dentelle (oups, I did it again, excusez-la!). Voilà un rapide joueur de centre, avant tout défensif, qui par son jeu robuste fait parfois penser à une version légèrement plus civilisée et raffinée de Jarkko Ruutu. Élément clé pour l’équipe nationale junior de la Suède au dernier CMJ, un vrai joueur de rôle, capable de déranger et semer le doute chez l’adversaire. Un beau potentiel de joueur de séries. Son physique avantageux aura probablement convaincu le Canadien de le préférer à Laurent Dauphin. Reste à voir s’ils ont eu raison sur celle-là… Mais! En attendant, à défaut de mieux, je vous suggère fortement de voir ou revoir le film Le nom de la rose avec Sean Connery! Vous pouvez aussi lire le livre d’Umberto Eco, si vous préférez. C’est l’été, belle saison pour se culturer, les ‘heunes

On reconnecte plus tard cette semaine (je l’espère) pour la suite de ce top 20 où il reste encore quelques cartes cachées qui pourraient connaître de très belles carrières dans la LNH.

Vous pouvez aussi suivre l’évolution du top 20 depuis décembre dernier juste ici.

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