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Tomas Tatar n’était pourtant qu’un mal nécessaire

Lorsque Marc Bergevin a envoyé Max Pacioretty du côté de Vegas, en retour de Nick Suzuki, il a aussi mis le grappin sur Tomas Tatar, un joueur qui était un mal nécessaire pour acquérir l’espoir. Au final, tout le monde constate que ce n’est certes pas le cas puisque Tatar joue la saison de sa carrière avec une récolte de 57 points, dont 25 buts, en 75 rencontres. À 28 ans, on ne parle pas ici d’un joueur âgé en mode déclinaison. D’ailleurs, on ne peut pas dire qu’il est paresseux, comme certains qualifiaient Max Pacioretty, puisqu’on le voit suivre le rythme offert par Phillip Danault et Brendan Gallagher. On en parle peu, mais Tatar connaît une saison fracassante.

Tatar était donc du salaire que les Golden Knights versaient au Canadien de Montréal pour ajouter le contrat de Max Pacioretty.

Il est devenu une pièce maîtresse du Canadien de Montréal. 
(Crédit: YouTube)

L’an dernier, lors de son passage chez les Golden Knights de Vegas, Tatar a cumulé six points, incluant quatre buts, en 20 rencontres. Cette année, à la suite de cinq matchs, il avait déjà sept points, soit un de plus que ses 20 joutes avec les Knights. Il a inscrit son 4e but le 6 novembre, après un total de 15 matchs. En 75 duels cette campagne-ci, je vous rappelle qu’il a récolté un impressionnant total de 57 points (sont plus haut en carrière), pour un total de 25 buts.

Tatar figure au 2e rang des meilleurs pointeurs du Canadien, tout juste derrière Max Domi. Il a également trois buts de plus que Max Pacioretty, sans omettre qu’il est 18 points devant. Et ce n’est pas terminé, sur le total des 300 joueurs qui ont joué au moins 650 minutes à 5 contre 5 cette saison, Tatar se classe deuxième pour le Corsi (58.8), deuxième pour le pourcentage de tirs (57.9), deuxième pour le pourcentage de chances de marquer (58.8) et premier pour plus d’un tiers de point en objectifs de pourcentage (67.1).

Donc, au final, Tatar, c’est du gros stuff.

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