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Tomas Tatar, le seul échec à un dossier quasi-parfait

Que voulez-vous: les Golden Knights font la une, récemment. Il faut dire qu’une équipe d’expansion qui atteint une Finale de conférence à sa première saison, tout sports compris, c’est extrêmement rare.

Surtout lorsque c’est effectué avec autant de grâce.

Par contre, lorsqu’on analyse cette première saison qui s’apparente drôlement à un conte de fées, une teinte quelque peu négative s’ajoute au portrait final. Car outre l’émergence de joueurs comme William Karlsson, Jonathan Marchessault et Reilly Smith, dont on a suffisament parlé sur cette tribune lors des deux derniers jours, il y a aussi eu l’acquisition controversée de Tomas Tatar.

Il y a environ trois mois, quelque temps avant la date limite des transactions, j’avais analysé de manière détaillée le taux de réussite des équipes qui faisaient l’acquisition de joueurs de location de gros calibre, en prévision des séries. J’en avais conclu que les échanges du genre sont loin d’être gage de succès. Je me rappelle d’ailleurs avoir mentionné à mon collègue Wilson Salaun que j’espèrais qu’aucune acquisition pareille ne serait faite à Las Vegas, puisque ce serait un gaspillage de choix au repêchage.

Le temps aura donné raison à cette théorie.

Avec les Golden Knighs, en vingt rencontres, le Slovaque n’aura inscrit que 4 buts et 2 passes, se contentant d’un temps de jeu très limité.

En séries, l’ancien des Red Wings aura été blanchi au courant de ses 4 matchs d’utilisation, étant laissé de côté pour les six autres rencontres.

Une telle contribution ne vaut pas un choix de premier tour, deuxième tour et troisième tour.

Le pire, c’est qu’il ne s’agissait pas vraiment d’un joueur de location. Elle s’y apparente puisqu’il est question d’aide immédiate, mais Tatar touchera 5.3 millions de dollars par saison jusqu’en 2021. Une clause de non-échange sera même incluse à son contrat dès le 1er juillet prochain.

Au moins, il aura le temps de se rattraper… Mais s’il ne le fait pas, il s’agira du premier échec de George McPhee à la barre des Golden Knights…

À moins que vous ne vouliez parler de Vadim Shipachyov?

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