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Tomas Tatar devra trouver sa place dans le bureau d’Alex Galchenyuk

La comparaison était trop facile.

En fait, Marc Bergevin a même poussé les amateurs à croire que Tomas Tatar pourrait partiellement combler la perte de Max Pacioretty, en disant qu’il était important pour lui d’obtenir un marqueur en retour de son capitaine afin de limiter la perte de punch offensif du CH.

Bien sûr, les deux joueurs sont des ailiers, ainsi que des buteurs… mais le jeu des comparaisons s’arrête pas mal là.

En termes d’habiletés et de patrons de jeux utilisés, Pacioretty et Tatar, c’est le jour et la nuit.

Le fait que le Slovaque n’ait jamais atteint le plateau des trente buts limite déjà la comparaison. Par contre, c’est au niveau de l’implication générale que l’acquisition de Tomas Tatar pourrait en décevoir plus d’un.

Lorsqu’il ne produit pas, Tatar nuit à son équipe. C’est loin d’être le cas de Max Pacioretty, ailier utilisé à toutes les sauces qui s’est démarqué au fil des années comme l’un des meilleurs attaquants défensifs du Tricolore.

Implication

Ce n’est pas en lançant un dé que Claude Julien a concocté ses combinaisons ce matin: même s’il ne s’agit que de trios utilisés au camp d’entraînement, il y avait une logistique derrière la démarche de l’entraineur.

Ce matin, Tomas Tatar a été jumelé à Phillip Danault ainsi que Brendan Gallagher, probablement les deux attaquants les plus impliqués de l’équipe.

En plus de se positionner parfaitement et d’être actif en territoire défensif, Danault transporte le disque jusqu’en zone adverse comme nul autre chez le Canadien. Pour sa part, Gallagher se dirige vers le filet sans relâche, épuise les adverses par son acharnement.

Ce qui reste à faire pour Tatar après: jouir de l’espace créé en zone offensive pour laisser aller l’étendue de sa créativité.

En renfort à Galchenyuk

En y pensant bien, on réalise qu’il est bel et bien impossible de demander à Tomas Tatar de remplacer Max Pacioretty. Cependant, il n’est pas farfelu de croire qu’il pourrait combler la perte d’Alex Galchenyuk, un attaquant tout aussi unidimensionnel que lui.

L’an dernier, celui qui a quitté pour le désert ne cassait pas grand-chose à forces égales… mais dominait en avantage numérique, où il a inscrit la moitié de ses points.

Ça vous dit un petit quelque chose cette séquence-là?

Drouin, sage en contrôle du disque, feint une passe à Jeff Petry à la pointe, ce qui lui offre tout l’espace du monde pour diriger le disque vers son ailier gauche campé le long de l’autre bande, qui prend son temps pour dégainer.

C’était ça, l’avantage numérique du Tricolore. Cinq hommes créatifs en constant mouvement à la recherche d’une brèche pour tromper la vigilance du gardien…

Et dans ce schéma, Alex Galchenyuk s’occupait généralement de décocher un tir précis sur réception ou du poignet pour compléter le tout.

Tomas Tatar pourra-t-il en faire autant? On l’espère…

Cette simple partie de son jeu pourrait être la moitié de ce qui lui sera demandé à Montréal.

Car ce n’est pas simplement le style de jeu de Galchenyuk qui pourrait être identique à celui de Tatar, mais bien son destin.

Dans un contexte de reconstruction – oui, j’ose le dire – où il est fort probable que le Canadien ne se qualifie pas en séries éliminatoires, Marc Bergevin devra évaluer la valeur du Slovaque sur le marché et profiter de ses moments forts afin d’en tirer profit.

Pour faciliter la tâche à son patron, espérons que Tatar se présente dans la forme de ses beaux jours à Detroit. Sans quoi, ces trois dernières saisons de contrat pourraient s’avérer très longues…

Prolongation

– Il n’a dépassé ce sommet que deux fois en carrière… je n’y crois pas, mais faites-moi mentir!

https://twitter.com/Miseojeu/status/1039943705749217280

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