Il y a un an jour pour jour, le Canadien plaçait Tomas Plekanec au ballottage dans le but de le racheter. Cela marquait la fin d’une époque à Montréal.
Malgré tout, comme on s’en doute à la lumière de ses nombreux commentaires positifs sur les réseaux sociaux par rapport au Canadien et à ses joueurs, Plekanec n’en veut pas au Canadien. Il comprend qu’il était rendu là dans son parcours et il ne veut pas laisser croire que la fin l’a laissé amer.
Je suis [donc] très à l’aise avec ma décision. Je regarde la nouvelle identité du Canadien et je vois comme tout le monde que j’ai été remplacé par des centres plus jeunes. Je regarde la Ligue aussi et je me dis que je suis bien où je suis. Le temps était venu d’amorcer la conclusion de ma carrière. – Plekanec
C’est ce qu’il a affirmé à François Gagnon dans le cadre d’une entrevue qui vise à parler de ses 12 derniers mois.
« J’ai vécu des grands moments à Montréal. Le Canadien représentait tout à mes yeux. C’est encore vrai un an après mon départ. » https://t.co/FRcZMiWVaI
— RDS (@RDSca) November 9, 2019
La plupart des partisans retiendront le fait que le joueur de centre gagnait beaucoup trop d’argent pour ce qu’il apportait et qu’il faisait « les bonnes choses sans la rondelle » aux yeux de ses entraîneurs.
Il était heureux de revenir terminer sa carrière à la maison, mais c’est à sa vraie maison (en République tchèque) qu’il a toujours voulu jouer ses derniers matchs. Puisqu’il ne cadrait plus à Montréal et qu’il voulait se garder du gaz pour jouer à la maison, il assure que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
En plus, sa nouvelle femme attend un enfant. Il pourra donc l’élever chez lui.
Cette saison, il ne joue pas à Kladno, là où il a l’habitude de jouer, là où il est né… et là où joue Jaromir Jagr. La raison? Il veut gagner et ses chances de le faire sont plus grandes à Brno.
Le Kometa a gagné le championnat dans la Ligue élite deux fois lors des trois dernières années. J’ai joué en fin de saison avec eux l’an dernier. L’équipe s’intéressait à mes services encore cette année. Elle avait un rôle intéressant à m’offrir afin d’encadrer les plus jeunes de l’organisation, et j’ai décidé d’accepter le défi que la direction m’offrait. – Plekanec
Le gars est heureux et il joue pour gagner… ailleurs que dans sa ville natale. Oui, il veut vraiment gagner.