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Thomas Vanek est l’un des meilleurs joueurs autonomes sans restriction disponibles

53 joueurs autonomes avec restriction se retrouvent toujours sans contrat à l’heure actuelle dans la LNH. Parmi ceux-ci, seul Michael McCarron appartient au Canadien…

Mitch Marner, Brayden Point, Mikko Rantanen, Matthew Tkachuk, Kyle Connor, Brock Boeser, Patrick Laine, Zach Werenski, Travis Konecky… ils sont tous toujours sans contrat ce midi.

Quant aux joueurs autonomes sans restriction, ils commencent à être moins nombreux. Ils sont actuellement 57 mais de ce nombre, plusieurs opteront pour la retraite ou pour l’Europe.

Les candidats les plus intéressants – tout est relatif – sont Jake Gardiner, Ben Hutton, Justin Williams, Joe Thornton, Patrick Marleau, Jason Pominville, Brian Boyle, Derick Brassard, Troy Brouwer… et Thomas Vanek. Williams, Thornton et Marleau décideront entre San Jose/Caroline ou la retraite… 

Vanek a 35 ans – il doit donc signer un contrat impossible à racheter sans une pénalité de 100 % – et il vient de connaître une saison de 36 points en 64 matchs.

Il mesure 6’2 et il pèse plus de 210 livres. Par contre, il a ralenti. Beaucoup.

Il a passé toute la saison 2018-19 avec les Red Wings, après s’être promené entre cinq villes de 2016 à 2018. St.Paul, Detroit, Sunrise, Vancouver et Columbus…

Vanek avait connu de bons moments avec le Canadien en 2013-14 (15 points en 18 matchs réguliers et 10 autres en 17 matchs éliminatoires). Mais depuis, sa progression a été on ne peut moins constante…

52 points, 41 points, 48 points, 56 points et 36 points…

Il vient de connaître sa pire saison en carrière dans la LNH… et le fait de l’avoir vu changer d’équipe aussi souvent récemment n’est guère encourageant.

Vanek a fait beaucoup de route depuis qu’il a quitté Montréal
(Crédit: YouTube.com)

La saison dernière, Vanek touchait un salaire de 3 millions $ à Detroit. L’année précédente, il gagnait 2 millions $. En 2016-17, c’était 2,6 millions $. Lorsqu’il a été échangé en 2017, Vanek avait vu les Red Wings conserver 50 % de son salaire.

Son dernier contrat de plus d’une saison a été racheté (avec pénalités) par le Wild en juin 2016.

Bref, on peut comprendre les équipes d’être frileuses avec Vanek cet été. Surtout qu’il a déjà été pointé du doigt pour son attitude, son sérieux, son effort… et des paris illégaux!

À noter que Vanek ne jouait qu’entre 11 et 18 minutes la saison dernière, avec une équipe de fond de classement.

S’il souhaite demeurer dans la LNH, Vanek devra accepter une importante baisse de salaire… et peut-être même un pro try-out. Et non, je ne vois pas comment il pourrait être une solution à Montréal, avant que vous me posiez la question…

Lui, il doit regretter de ne pas avoir signer le méga contrat que lui ont offert les Islanders en 2014.

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