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Sylvain Lefebvre défend son passage à la barre du club-école du Canadien

S’il y a bien un homme qui a été controversé lors de ses années dans l’organisation du Canadien, c’est Sylvain Lefebvre. Le pilote des Bulldogs de Hamilton, des IceCaps de St. John’s et du Rocket de Laval a toujours fait face à de nombreuses critiques de la part des amateurs pour ne pas être en mesure de guider les siens aux séries.

Marc Bergevin a finalement fait le bonheur des partisans en 2018 en greffant Joël Bouchard à son équipe, laissant ainsi aller Lefebvre et sa seule participation en séries en six campagnes dans l’organisation.

Ceci dit, le principal intéressé ne voit pas les choses de la même manière. Comme il l’a dit à JiC, même si l’équipe ne gagnait pas forcément sur une base régulière, le développement se faisait.

Le mandat, de ce côté-là, s’effectuait. C’est (peut-être) ce qui justifie ses six ans à son poste.

Cela nous ramène donc au fameux débat de la LAH : faut-il gagner ou développer? Ou les deux?

Tu veux que les espoirs de l’organisation vivent des expériences qu’ils ne vivraient pas nécessairement autrement. Par exemple, garder un jeune joueur de centre sur la glace pour une mise au jeu très importante en zone défensive en fin de match.

Ce sont des décisions comme celles-là qui ne sont pas sur papier, mais quand le jeune fait le travail, c’est ce qui fait que c’est notre récompense à nous (les entraîneurs). – Lefebvre

Celui qui est aujourd’hui adjoint à San Diego a avoué qu’il voulait évidemment gagner, mais qu’il a rempli le mandat de développer les jeunes. Il assure que développer, ce n’était pas un « enjeu » ou un problème dans l’organisation.

C’est, ultimement, ce qui fait en sorte que le coach aimerait ravoir sa chance comme pilote en chef. Croyez-vous qu’une organisation lui fera signe dans un futur rapproché?

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