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Ryan Poehling avoue quelque chose au sujet de son niveau de jeu

Depuis quelque temps, on a tous noté que le rythme de jeu offert par Ryan Poehling avait augmenté, ce qui commence à freiner certains propos négatifs à son égard. Lorsqu’il atteindra son plein potentiel, il deviendra certes un rouage important pour le Canadien de Montréal, mais d’ici là, soyons heureux de ses petites victoires, comme son premier but de la campagne inscrit hier. Ce but est également son premier point au compteur… en 20 rencontres.

ENFIN, s’est-il fort probablement exclamé! Ce but lui permettra de tenir son bâton moins serré, lui qui a avoué toujours amorcer le next level tranquillement. Selon le numéro 25 du Canadien, chaque fois qu’il accède à un niveau supérieur, il met du temps à retrouver ses repères. Il prend du temps à s’adapter, mais lorsqu’il trouve son erre d’aller, il s’installe parmi les pions importants sur l’échiquier.

Guillaume Lefrançois rapportait, via sa dernière rubrique, qu’il a vécu des situations similaires à son arrivée au niveau de la NCAA, du Championnat mondial et de la Ligue américaine :

«Chaque fois que j’ai grimpé d’une ligue, ça m’a toujours pris un peu de temps à trouver mes marques. Cette saison est toutefois tellement plus longue, donc ça donne plus de temps pour s’adapter. J’espère m’améliorer de match en match et bâtir ma confiance d’ici la fin de la saison.» – Poehling

Il faut avouer que ses trois buts lors de son premier duel au sein de la Ligue nationale ont peut-être donné trop d’espoirs aux partisans. Tout comme son camp d’entraînement intéressant, avant qu’il se ramasse sur les lignes de côté dû à une commotion cérébrale. Cet incident a aussi ralenti sa cadence, lui qui se présentait avec moins de conviction le long des rampes.

Mais bon, ses années universitaires nous démontrent une belle courbe de progression, d’autant plus qu’il fait les bonnes choses pour réussir et s’établir comme un joueur de la Ligue nationale. Rappelons qu’il n’a que 20 ans et qu’il est actuellement en apprentissage. La patience est de mise, mais la confiance s’installe de plus en plus.

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