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Retour de Lehkonen dans l’alignement : quel impact sur le futur de Tomas Tatar?

Suite à la (triste) blessure de Jake Evans, le Canadien devait lui trouver un remplaçant dans la formation pour jouer en compagnie de Phillip Danault et Brendan Gallagher. On savait que les deux options étaient Tomas Tatar ou Artturi Lehkonen, ce dernier étant de retour en santé en vue du deuxième match.

On a finalement préféré Lehkonen.

Loin de moi l’idée de rabaisser le Finlandais, qui est un très bon joueur de hockey, mais en apprenant la nouvelle, je n’ai pas pu m’empêcher de me poser quelques questions. Après tout, on sait que l’unité Tatar – Danault – Gallagher est l’une des très bonnes à la grandeur de la LNH, et ce, depuis quelques années.

Je veux bien croire que Tatar connait une passe creuse et qu’il n’est pas un joueur des séries, mais en lui préférant Lehkonen, on peut comprendre que le Slovaque est désormais le 14e attaquant chez le Canadien. Et ça, c’est sans compter Jonathan Drouin.

C’est pourquoi je vois mal Tatar être de retour à Montréal à l’automne prochain.

Je ne crois pas qu’on le reverra à Montréal en 2021-22.
(Crédit: Capture d’écran)

En fait, le seul facteur qui pourrait faire en sorte que je reconsidérerais ma position est si jamais on devait apprendre que Tatar est ennuyé par une blessure. Ce n’est pas impossible, mais à ce stade-ci, la grande majorité des joueurs ont quelques bobos à soigner. Ça devrait donc être quelque chose de très grave.

Le Slovaque sera agent libre à la fin de la présente saison. Le Canadien, pour qui l’argent est déjà assez serré, a également des gars comme Phillip Danault, Joel Armia et Artturi Lehkonen à signer. Il faut également prévoir le fait que Jesperi Kotkaniemi, Nick Suzuki, Cole Caufield et Alexander Romanov devront être payés d’ici quelques années.

Signer ton 14e attaquant à quatre ou cinq millions de dollars (estimation personnelle) par année, c’est impossible avec la réalité du plafond salarial. Peut-être pour un an, mais si c’est une entente à long terme, c’est un pari beaucoup trop risqué.

On verra donc ce qu’il arrivera dans le dossier Tatar cet été, mais je ne crois pas qu’il arborera le bleu-blanc-rouge en 2021-22.

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