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Repêchage de 2020 : Lucas Raymond, le Suédois qui ne laisse personne indifférent

Pour les deux prochaines semaines, DansLesCoulisses effectue un portrait préliminaire des espoirs les plus alléchants en vue du prochain repêchage de la LNH, qui aura lieu à Montréal en juin 2020. 10 des meilleurs espoirs de cette cuvée auront des textes à leur nom du 12 au 23 août, tous les soirs de semaine à 21h. 

Si vous souhaitez vous procurer un jeune joueur dynamique qui a le potentiel d’être la pièce principale d’une équipe rapide et dominante, vous devriez commencer à vous intéresser au Suédois Lucas Raymond. Natif de Göteborg, l’ailier gauche est l’un des trois joueurs qui semblent pouvoir aspirer à une sélection au premier rang, en vue du prochain repêchage.

Lucas Raymond (LW)
17 ans – 28 mars 2002
Göteborg, Suède
5 pieds 10 pouces
165 livres

En chiffres

S’il y a une chose que vous vous devez de savoir à son propos, c’est qu’il a inscrit son premier but professionnel à l’âge de seulement 16 ans, dans la SHL. Il a commencé sa carrière avec Frölunda l’an dernier, après avoir passé les premières années de sa jeune carrière dans les rangs de développement du club. Au niveau U18, au niveau international, le jeune homme a inscrit 21 points en 18 rencontres. Chez les U20, en Suède, il a tout brisé à un très jeune âge, avec 48 points en 37 matchs.

Depuis qu’il joue au hockey, Raymond domine des niveaux supérieurs. C’est ce qu’il faut retenir.

Ses habiletés

Lucas Raymond a un coup de patin assez impressionnant. Explosif, rapide, agile et fort en changement de direction, ses sorties et entrées de territoire se font à la vitesse de l’éclair et il est en mesure de contrôler le jeu à haute vitesse, décortiquant la brigade défensive adverse avec de savantes passes. Sans blague, s’il y avait une statistique qui calculait la moyenne de passes par joute qui sont ahurissantes, il battrait des records. Il est en mesure de loger le disque sur la palette de ses coéquipiers d’un côté à l’autre de la patinoire, créant bon nombre de chances de marquer. Contrairement à l’ailier typique, qui agit souvent comme option secondaire, il peut facilement transporter la rondelle comme étant l’option primaire de son équipe.

Effectivement, en avantage numérique, Raymond est en mesure de contrôler le jeu et d’être le général d’une unité, même qu’il excelle dans ce rôle. L’équipe qui le repêchera pourra opter pour une formation de quatre attaquants, avec l’avantage d’un homme, positionnant le Suédois à la pointe. Avec un ailier droit qui est en mesure de marquer des buts, le nombre de lancers sur réception qui pourraient faire peur au gardien adverse pourrait être intéressant. Nous avons vu le potentiel destructif de l’alliance Raymond-Holtz au niveau international, avec la Suède.

Il contrôle bien le disque et se positionne bien durant les jeux, détenant visiblement une bonne intelligence sur la glace. Il est le genre de joueur qui se démarque principalement en raison de l’aspect flashy et précis de son jeu. Lorsqu’il est sur la patinoire, il est évident qu’il est le plus talentueux.

A-t-on parlé de son lancer?

L’attaquant joue également avec émotion, lorsqu’il le veut, et ce sans se mettre dans le pétrin. Il s’agit de quelque chose qui pourrait intéresser plusieurs recruteurs, puisque cet aspect est souvent recherché chez un joueur de talent. Même s’il est un ailier gauche, tout indique qu’il est le genre de joueur qui pourra être le quart-arrière de son équipe, la menant en possession et distribution de rondelle.

Raymond devrait traduire son jeu de façon efficace, dans la LNH, mais le processus pourrait être un peu plus lent que dans le cas d’Alexis Lafrenière et Quinton Byfield, qui ont un physique plus avantageux.

Projection au repêchage

Lucas Raymond devrait en théorie être l’un des trois premiers joueurs repêchés. Tout dépendant de ses performances l’an prochain, il pourrait être le premier joueur à entendre son nom retentir au Centre Bell, en juin. Tout dépendra des besoins de l’équipe qui s’approprie le premier choix au total.

Prolongation

– Une belle séquence.

– Comparaison à Mitch Marner.

– À observer.

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