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Pool : Les gardiens qui vous feront gagner | Dossier Canadiens : McCarron – La monnaie d’échange secrète de Bergevin ? | En rafale

J’espère que vous avez passé une excellente fin de semaine et que la gestion de votre pool se porte pour le mieux.

Pour ma part, je suis confortablement installé à la première place de mon keeper et je stagne à la seconde place de mon pool classique annuel de bureau.

Aujourd’hui, je vous propose de nous attaquer à un gros morceau, l’élément clé dans un pool : les goalers. Qui choisir ? Comment gérer un gardien blessé ? Combien rapportent–ils ? Quand les choisir dans le draft ? Mauvaise équipe ne veut pas nécessairement dire mauvais gardien. Autant de questions que nous allons tenter de répondre ensemble dans cet article.

Dans un deuxième temps, on va se demander la valeur et la place sur l’échiquier de Marc Bergevin de l’espoir du Canadien Michael McCarron ainsi que jaser sur la possibilité d’un échange à cout terme pour améliorer l’équipe et gagner bientôt maintenant la Coupe Stanley.

Nous terminerons enfin avec le classique tour de table de ce qui s’est passé cette semaine dans la LNH ainsi que les dernières informations fraiches de ce dimanche.

Les gardiens à choisir dans votre pool et pourquoi les choisir.

Avoir de bons gardiens qui accumulent les victoires dans son pool est absolument indispensable pour espérer gagner la partie à la fin de l’année. En effet, trop souvent on oublie, mais lors de l’exercice comptable final, dans le top 20 des pointeurs des pools, on retrouve les gardiens.

Le calcul est vite fait, si une victoire compte pour 2 points (avec parfois le +1 pour les défaites après le temps règlementaire), qu’un blanchissage offre généralement un bonus variant de 1 à 3 points et qu’il arrive à certains gardiens de se placer exceptionnellement dans le rôle du passeur-buteur, il n’est pas rare de voir les gardiens oscillant entre 35 et 40 victoires présenter un bilan de 100 points à la fin de la saison dans votre pool.

Donc, inutile ici de vous démontrer d’avantage que des gardiens dominants qui jouent pour des équipes qui gagnent, ca rapporte gros et par conséquent, ils doivent être choisis tôt. Disons que la célèbre question Crosby ou Ovechkin ? P.Kane, J.Benn ou T.Seguin mérite d’être étudiée d’avantage en y ajoutant l’un ou l’autre cerbère de luxe.

Après ce n’est pas tout, de nombreux autres facteurs peuvent s’avérer cruciaux. Quels sont-ils ?

– L’utilisation : un gardien qui obtient 65-70 départs sans réel backup consistant et qui possède la pleine confiance de son entraineur, ça rapporte !

– L’équipe et la division : une équipe qui est attendue au festival printanier et qui n’a pas trop de compétition dans sa division fera de son gardien partant un bon choix dans votre pool.

– L’âge : il s’agit d’un facteur important si vous avez un keeper mais dans le cadre d‘un pool annuel, l’expérience n’est pas une mauvaise chose, ni un signe systématique de ralentissement. Qui a dit que Price aura perdu son talent à 35 ans ?

– La santé : l’historique des blessures est très important car un gardien régulièrement sur la touche pour des petits bobos, ça coute rapidement très cher en termes de points dans votre pool et ça vous oblige à trouver une solution via remplacement ou transaction immédiate avec souvent un baissage de culote un trade désavantageux à la clé.

– Les blanchissages : certains gardiens sont, grâce à leur talent et aussi leurs coéquipiers des experts en la matière. Si les points bonus sont intéressants, consulter leur historique s’avère indispensable.

– Les statistiques avancées : regarder sur les 3 dernières années le pourcentage d’arrêts et la moyenne de buts accordés peut s’avérer extrêmement révélateur sur l’état de forme et la situation dans la carrière d’un gardien.

Tenant compte de tous ces facteurs, qui sont les gardiens qui vous feront gagner ou perdre ?

Les étoiles qui rapportent

– Henrik Lundqvist : Le roi Henrik est tout simplement phénoménal. Années après années, le playboy Suédois accumule victoires, blanchissages et nous offre régulièrement les plus beaux arrêts de l’année en LNH. Son équipe est dominante, son contrat bien ficelé. Si vous l’avez dans votre équipe, il s’agit de la pièce maitresse.

Braden Holtby : Le cerbère des Capitals est dominant et se positionne depuis peu comme un des meilleurs gardiens de la LNH. Peu de gardiens ont sa valeur dans un pool aujourd’hui. #Vezina? #LaCoupe?

– Pekka Rinne : Le géant Finlandais fait tourner les têtes à Nashville de par son talent. Cependant, le sacrifice de gros défenseurs contre des attaquants qui produisent lui serait-il bénéfique? Je vous invite à consulter l’article de mon confrère Serge Côté à cet effet. LIEN

– Jonathan Quick : 29 ans, 2 Coupes Stanley, 35 victoires et plus en moyenne par année. La messe est dite, gardez-le au chaud !

– Carey Price : Avez-vous vraiment besoin de conseils sur le maître ? Un mot : inéchangeable. Même avec un genou magané!

Les fidèles qui ne déçoivent pas

Ben Bishop : Il joue beaucoup, ne déçoit pas et rapporte avec régularité. Cependant, attention à son côté fragile et au jeune Andrei Vasilevsky qui frappe à la porte. Le trader dans votre pool ? Pourquoi pas si le prix est bon.

– Marc-André Fleury : La valeur sure par excellence. Jamais blessé et 35-40 victoires en moyenne par année. Il aurait pu/du être dans la catégorie « étoiles » mais étrangement le natif de Sorel ne sort jamais dans les premiers gardiens. Vous savez pourquoi ? #Hehe

 

– Jaroslav Halak : Après quelques saisons plus difficiles à St Louis. Le cerbère slovaque est un exemple de régularité avec les surprenant Islanders. Les soirs où il est en feu, il est aussi un grand friand des blanchissages.

– Tuukka Rask : Habitué à effectuer de nombreux départs, le gardien scandinave a quelque peu souffert dernièrement du remaniement de la défense des Bruins.

– Corey Crawford : Il a parfois montré quelques signes de fébrilité mais il reste un gardien n°1 fiable d’une grande, très grande équipe… #2CoupesEn3ans

Ceux qui partagent le filet ou ne rapportent plus

Kari Lehtonen et Antti Niemi : Voilà l’exemple du mauvais choix dans un pool ou plutôt de l’attrape touriste l’apprenti pooler. Top gardiens, top équipe, oui mais… à quoi cela sert si votre gardien n°1 joue 40 matchs par saison…

– Jimmy Howard : Le piège aussi pour ceux qui se basent uniquement sur les statistiques des 3 dernières années. Petr Mrazek semble voué à prendre pleinement les reines sous peu.

Ryan Miller : Ici aussi, ne vivez pas dans le passé. Le bon Ryan n’a plus complété une saison de plus de 45 départs depuis 5 ans.

Jonas Hiller : Capable du meilleur comme du pire. Le portier Suisse est en perdition en Alberta. Pour votre gouverne, je vous invite à lire l’article de HockeyNews sur la situation des gardiens à Calgary. LIEN

L’astuce de la semaine

Lors de votre draft annuel (ou bi-annuel si vous faites un pool de séries), nous venons de le voir, la sélection des gardiens s’avère être cruciale pour gagner votre pool. Une erreur trop souvent commise est d’oublier de compter le nombre de gardiens à choisir par rapport au nombre de participants.

Je m’explique : mettons que vous devez choisir 2 gardiens lors du draft dans votre pool et que vous êtes 8 participants. Cela signifie concrètement que 16 gardiens seront choisis au total. Une fois les 6-7 gardiens étoiles sortis, force est de constater qu’un panier d’une bonne dizaine de gardiens intéressants restera à votre disposition. La question duquel d’entre eux fera le plus ou le moins de victoires sera à ce stade de la pure spéculation.

C’est à ce moment précis, et souvent dans des rondes relativement précoces que vos adversaires poolers vont commence à s’influencer, lancer une tendance et voir une longue série de gardiens sortir les uns après les autres.

L’astuce ici consiste à bien rester attentif, ne pas se laisser distraire par pointe de pizza qui reste ou la dernière IPA qui hurle après vous dans le frigo et à moins d’un gardien coup de cœur que vous souhaiteriez absolument, de surtout ne pas se laisser influencer par la vague de sélections de gardiens.

Comptez bien rigoureusement qui à déjà ses gardiens, combien doivent encore sortir, ne paniquez pas et reportez dès lors votre choix à la toute dernière ronde. En effet, vous aurez l’embarras du choix parmi les 2-3 gardiens intéressant qu’il restera et cela vous évitera de faire les quelques mauvais choix classiques de fin de draft.

Toutefois, un bémol doit être apporté ici car cette technique s’applique uniquement pour la sélection de votre dernier gardien. Si vous vous retrouvez dans les dernières rondes sans gardiens, on s’entend qu’il y a un problème quelque part…

Dossier Canadiens : McCarron la bonne monnaie d’échange ?

On va jaser un peu ici et lancer ensemble une réflexion que je trouve pas si impertinente que ça intéressante.

Force est d’admettre qu’après des débuts en dents de scies, le géant américain s’est très bien développé l’année dernière à London et Oshawa pour confirmer cette saison chez les pros les belles attentes que nous avons en lui.

Ma réflexion ici est liée au « bon mauvais timing » de Michael McCarron avec le Canadien. En effet, vous n’êtes pas sans savoir que la bonne tranche pour la Sainte Flanelle à lieu maintenant et pour les 2 prochaines années. Après cela, des décisions seront à prendre, les Pacioretty, Price et Galchenyuk verront plus que probablement leur contrat revu nettement à la hausse et Marc Bergevin aura quelques casses têtes remodelages à opérer dans son équipe.

Pour McCarron, nous sommes bien d’accord que son éclosion en LNH (si toutefois éclosion il y a.. ce que je crois) n’est pas attendue avant 2 ans… Alors si on y croit et qu’on pense que l’heure est venue pour nos vaillants Canadiens d’aspirer bientôt aux grands honneurs et de mettre fin à 23 ans de disette, il faudra se renforcer à court terme.

Vous me voyez venir…

Si Marc Bergevin veut améliorer son équipe à court ou moyen terme, il devra procéder à une transaction. On parle ici d’une transaction majeure, pas de la profondeur avec un plombier de rechange contre un 6 ème choix conditionnel en 2022. De plus, comme le dit l’adage : « il faut donner pour recevoir ». N’espérez donc pas un gros nom débarquer à Montréal en échange de Andrighetto, Carr ou Tinordi.

Cependant, nous sommes d’accord qu’on ne souhaiterait pas sacrifier un tel joueur pour un Vanek joueur de location. Un joueur ayant le potentiel de continuer l’aventure à Montréal s’impose.

Je vous invite à consulter l’article de Sportsnet qui avait déjà émis l’idée suite à la blessure de Gallagher. LIEN

Bref, une fois encore, on jase ici, et l’avenir nous dira ce que Saint Marc nous réserve. Je trouve néanmoins que la question méritait d’être posée… #VotreAvis?

Le baromètre de la NHL

– Aperçu du classement de la LNH ce dimanche.

– Le classement des meilleurs pointeurs. #Cammalleri!

– Pour votre pool, voici la liste des blessés à jour dans la LNH. LIEN

– A noter que :

Kris Letang s’est blessé cette semaine et devrait s’absenter pour quelques temps. #Encore

Olli Maatta, quand à lui, a effectué un retour au jeu hier. Joueront-ils en même temps un jour, eux?

Devan Dubnyk se serait blessé hier, il n’a pas pu terminer la rencontre.

Kyle Turris s’est blessé à la jambe, hier. Cependant, il ferait partie du road trip avec ses coéquipiers. 

En rafale

La semaine du Canadien commence tard (avec seulement un match mercredi), pour s’enchaîner en force avec 3 parties en 4 soirs. #Patience

– Que va faire le Canadiens avec Jarred Tinordi ?

– Mauvaise nouvelle pour les Blackhawks, Trevor Daley est sorti sur blessure en milieu de rencontre contre Winnipeg (VIDEO). Cela semblait sérieux… Eux qui cherchaient à l’échanger, ils vont peut-être devoir se trouver un autre défenseur. Daley est gaucher… Emelin (et son contrat) ? Tinordi #OnJase

– Premier tour du chapeau en carrière pour Shea Weber !

– 3 joueurs à suivre dans vos pools. LIEN

 Je vous invite à lire cet intéressant article sur les joueurs du Canadien et leurs superstitions/routinesLIEN

Enfin, Les Timbers de Portland sont champions de la MLS en venant à bout du Crew de Colombus, le tombeur de L’Impact. 

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