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Plusieurs défenseurs gauchers intéressants atteindront l’autonomie complète

La situation au centre chez le Canadien a de quoi désespérer ses plus fervents partisans. Lors de l’ère durant laquelle Tomas Plekanec agissait en tant que premier pivot de l’équipe, on croyait que cette équipe était l’une des pires de la Ligue à cette position. Qui aurait cru que cette situation se dégraderait en 2016, suite au déclin abrupt du Tchèque?

Il n’en demeure pas moins que durant cette saison, le Tricolore est parvenu à atteindre le premier rang de son association en ne comptant sur aucun centre digne d’un top 6. Tout ça, malgré un Carey Price inégal!

Le Canadien s’en est tiré avec une bonne brigade défensive et une belle profondeur à l’aile. S’il compte sur le retour en santé de ses deux meilleurs joueurs, peut-il répéter cet exploit?

Le problème qui perdure depuis cette campagne à Montréal est simple : les pertes d’Alexander Radulov et Andrei Markov n’ont jamais été comblées.

Il nous manque celui-là! Photo : YouTube

Avec une bonne dose d’optimisme, on peut espérer que la progression de Jonathan Drouin, Artturi Lehkonen, Max Domi, Nikita Scherbak et Charles Hudon règlera partiellement le problème à l’attaque. Par contre, il faudrait porter des lunettes roses pour croire qu’un espoir débarquera en septembre à Montréal pour exceller comme Andrei Markov le faisait, en tant que défenseur numéro 3 de l’équipe. Mettre cette pression sur les épaules de Victor Mete serait mal avisé…

Puisque le Canadien ne possède pas d’autres espoirs prometteurs sur le flanc gauche défensif (attendons un peu pour ce Romanov, ok?), il pourrait se tourner vers le marché des joueurs autonomes. Il y trouvera certainement un défenseur qui lui plaira…

Commençons par la solution idéale, Calvin de Haan.

Capable de jouer de grosses minutes, de Haan cadrerait bien à la gauche de Weber, compte tenu de son excellent coup de patin et de sa capacité à compléter une bonne première passe. S’il n’en tenait qu’aux statistiques avancées, lui offrir un pont d’or serait entièrement logique.

Avec une utilisation plutôt douteuse chez les Islanders, de Haan est parvenu à exercer un impact positif sur son équipe en défensive tout comme en offensive.

Le problème, c’est que de Haan sera forcément populaire d’ici dimanche. Le Canadien pourrait avoir de la difficulté à l’attirer à Montréal…

Il pourrait donc se retourner vers Michal Kempny, qui s’avèrerait un bon pari.

Même s’il est inférieur à de Haan, Kempny sait bouger le disque. Reste à déterminer si ses bonnes performances à Washington, où il évoluait avec John Carlson, n’étaient qu’un mirage…

Dans tous les cas, Kempny devrait parvenir à surclasser Alzner sans trop de difficultés.

Si le Canadien ne croit pas qu’il vaille la peine de prendre un risque avec le Tchèque, il n’aurait qu’à se tourner vers sa solution classique : le band-aid.

Tobias Enstrom a certainement déçu en séries éliminatoires à Winnipeg, au point d’être rayé de l’alignement. Malgré cela, Andrew Berkshire estime qu’il détient toujours les habiletés pour dépanner une équipe de la LNH pour une dernière saison.

Dans tous les cas le piège à éviter est le même : accorder une entente trop longue à qui que ce soit sur le marché. Même si le Canadien détient une grande liberté financière présentement, il aura peut-être besoin d’espace sous le plafond salarial à moyen terme pour aspirer à la Coupe Stanley. Ce n’est pas avec d’autres Karl Alzner qu’il y parviendra…

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