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Pierre LeBrun soulève le nom d’Alex Goligoski comme cible possible du CH

Depuis la perte de Ben Chiarot, il y a un gros trou du côté gauche de la défensive du Canadien. Dominique Ducharme essaie tant bien que mal de trouver un partenaire pour Shea Weber, mais le placer en compagnie de Joel Edmundson ne donne pas des résultats très convaincants tandis que le jeune Alexander Romanov n’est pas encore prêt à assumer de telles responsabilités.

Et comme Chiarot sera absent à long terme, il faut trouver une solution entre temps. Est-ce que ça passe par une transaction? Possiblement. Mattias Ekholm est possiblement le joueur le plus convoité sur le marché des transactions, mais plusieurs équipes seront dans le derby pour un défenseur de sa trempe au salaire aussi avantageux (3,5 millions de dollars par année jusqu’au terme de la prochaine campagne).

Bref, ce sera difficile d’acquérir Ekholm, mais il y a d’autres options. Hier, Pierre LeBrun a mentionné un nom qui pourrait être dans le giron du DG du Canadien : Alex Goligoski, des Coyotes de l’Arizona.

Goligoski est un défenseur qui a de l’expérience dans le circuit Bettman et qui est reconnu pour sa capacité à bouger la rondelle. Toutefois, ça ne se traduit pas en beaucoup de points cette saison pour lui (il n’a que deux passes en 30 joutes), mais il est capable d’assumer de grosses responsabilités, lui qui joue près de 22 minutes et demi par match en cette campagne 2021.

Le hic, dans son cas, c’est au niveau du salaire. Goligoski touche 5,475 millions de dollars cette année. C’est beaucoup d’argent, et Marc Bergevin devra travailler fort pour insérer ce montant sur sa masse salariale. En fait, il existe quelques options, mais ce sera compliqué :

  • Si la saison régulière de Ben Chiarot est terminée, ça donne un peu de marge de manœuvre à Bergevin. Il pourra le laisser sur la liste des blessés à long terme et son salaire ne comptera pas sur la masse salariale de l’équipe jusqu’à la fin de la saison. Marc Bergevin a toutefois affirmé que Chiarot serait de retour avant la fin de la saison, donc ça semble peu probable. Et même s’il avait une confirmation que sa saison régulière est terminée, il faudrait quand même libérer de l’espace supplémentaire.
  • Il devra probablement trouver un moyen d’envoyer Paul Byron en Arizona pour y arriver. Joel Armia et Artturi Lehkonen pourraient également quitter.
  • Ce qui pourrait aider aussi, c’est de savoir si les Coyotes accepteraient de retenir une partie du salaire de Goligoski. Ils peuvent retenir jusqu’à 50 % de son salaire (donc un peu moins de 2,75 millions de dollars), et les Coyotes ont la place pour y arriver (ils ont présentement trois millions de dollars de disponible sur la masse salariale). Reste que si on doit se départir d’un salaire pour l’envoyer en Arizona, ce sont ces derniers qui dépasseront le plafond salarial.

Bref, vous aurez compris qu’une transaction pour Goligoski serait très complexe. Pas impossible, non, mais disons que Bergevin et Bill Armstrong devront être très créatifs pour y arriver.

Le défenseur devrait également accepter d’être envoyé à Montréal, lui qui peut donner une liste de huit équipes auxquelles il ne désire pas être échangé. En cette saison pandémique, peut-être qu’il n’aura pas envie d’aller vivre au Canada et de se placer en quarantaine pour deux semaines, mais si LeBrun affirme qu’une transaction est possible, j’assume que de venir à Montréal ne dérange pas trop Goligoski.

Tout un casse-tête, donc. Les chances de voir Goligoski à Montréal, bien qu’elles existent, sont très minces. Voyons voir si Bergevin sortira un lapin de son chapeau.

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