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Peters en a-t-il assez de diriger une équipe de perdants ?

Malgré un réservoir en manque de carburant vers la fin du calendrier régulier, les Hurricanes de la Caroline ont présenté un rendement respectable en 2017-2018. L’âge moyen de leur alignement laisse présager une certaine stabilité sur la glace, mais le portrait est sujet à changement au sein de leurs bureaux administratifs. Comme si la recherche d’un directeur général n’était pas suffisante, voilà que l’organisation pourrait se voir dans l’obligation de se magasiner un nouvel entraîneur-chef.

Il y a quelques semaines déjà, Elliotte Friedman affirmait que Bill Peters, dont le contrat l’unissant aux Canes arrivera à échéance au terme de la prochaine campagne, pourrait aller voir ailleurs au cours de la période estivale. L’une des clauses de son entente actuelle lui accorderait cette option, durant une période de sept jours. Le journaliste affirmait ce soir, sur le plateau d’Hockey Night in Canada, que la journée d’hier était sensée être la date limite de cette clause, mais qu’elle aurait été prolongée.

Friedman ne spécifie pas si Peters a l’intention de faire ses valises, mais une telle extension est peut-être signe d’un intérêt de sa part à sonder le marché. Ce dernier évoquait d’ailleurs entretenir certaines inquiétudes à propos de la « culture de perdants » s’étant installée au sein de l’organisation de la Caroline du Nord depuis quelques hivers.

Être l’entraîneur des Hurricanes, c’est souvent avoir à expliquer des défaites…

Cette impression vient probablement du fait que l’équipe n’a pas participé une seule fois au tournoi printanier depuis l’arrivé de Peters à sa barre, en 2014. Le mauvais rendement de celle-ci, lors des mois de mars et avril derniers, aura assombri un portrait qui semblait au départ relativement positif, mais le constat final est celui d’une récolte de points moindre que lors des deux campagnes précédentes.

La question est également de savoir si un autre directeur général voudra prendre le même pari que les Hurricanes , il y a quatre ans, devant une fiche sous la barre des .500 (137-138-53) enregistrée depuis par l’entraîneur. La situation de l’équipe qu’il avait sous la main est toutefois à considérer, étant donné le jeune âge des ses joueurs clés et d’une reconstruction dont les bases commencent à peine à se solidifier.

Peters sera derrière le banc de l’équipe canadienne, au prochain championnat du monde. Le goût de la victoire, que ses papilles commencent probablement à oublier, pourrait peut-être lui donner envie de diriger une équipe dont le talent est à la hauteur de ses ambitions.

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