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Paul Byron va mieux… mais pas autant que Claude Julien l’a dit

À la suite d’une seule joute d’absence, la vitesse et la hargne de Paul Byron manquent au Canadien de Montréal. L’équipe a paru affectée par cette perte, et elle pourrait l’être encore samedi à Winnipeg puisque Ti-Paul n’ira pas rejoindre le groupe par la voie des airs. La troupe de Claude Julien devra donc affronter les gros Jets rapides, qui pourraient être une autre équipe à écraser le Canadien comme une vulgaire mouche.

Même si le pilote de l’équipe a indiqué lui-même que le numéro 41 se sentait bien mercredi et encore mieux jeudi, celui-ci n’a toujours pas reçu le feu vert des médecins.

Soyons francs. Comment croire un instant que Paul Byron a suffisamment d’étoffe pour affronter une équipe aussi physique que les Jets de Winnipeg, malgré l’absence de Dustin Byfuglien? Ça prend quelqu’un de réellement déconnecté pour croire que Byron est sur le point d’effectuer un retour au jeu à la suite de ce knock-out. Il a été ébranlé et même notre oeil lointain s’est aperçu qu’il venait de subir une grave commotion cérébrale.

Personnellement, mon feeling m’indique que Paul Byron ne rechaussera pas les patins cette année (en saison régulière). Ce n’est pas une information privilégiée, mais une opinion.

Enfin bref, si sa saison s’arrête ici, Byron aura terminé celle-ci avec un total 30 points, dont 15 buts et 15 passes en 54 rencontres. Son compteur affiche également un différentiel de plus-17, lui qui remplit un mandat colossal défensivement (et en désavantage numérique). S’il avait joué la saison tout entière, il aurait fort probablement atteint le cap des 20 buts pour une troisième saison successive, ce qui n’est pas rien.

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