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Paul Byron sait comment sortir de sa torpeur

Depuis le début de la saison du Canadien, Paul Byron fait beaucoup jaser. Il y a bien sûr sa production offensive qui est au centre de l’attention, mais on parle aussi des rumeurs de transaction qui émanent.

Même s’il n’a pas encore trouvé le fond du filet depuis le début de la campagne, Ti-Paul ne s’en fait pas. Avec le nombre d’années d’expérience qu’il possède derrière la cravate, il sait ce qu’il doit faire pour remonter la pente : travailler fort et contrôler ce qu’il peut contrôler.

Les plus grands clichés du livre.

Toutefois, même si ce sont en théorie de beaux mots qui ne semblent servir qu’à faire taire les rumeurs, Byron semble vraiment faire confiance à cette recette-là. Pour lui, cesser de s’en faire inutilement est la base du plan qui lui aidera à remonter au sommet.

Exemple? Hier, lors de la journée de congé du CH, il s’est levé, a pris soin de ses enfants, est allé voter, a mangé et s’est mis à construire sa patinoire extérieure pour l’hiver. Nulle part dans son plan de match de la journée l’aspect « stresser à l’idée de marquer son premier but de l’année » n’était présent.

Je suis à un point de ma vie où j’ai besoin de garder le focus et où je dois apprendre à laisser aller des choses. (…) Une telle situation m’aurait affectée dans ma vingtaine, mais j’ai appris à gérer de tels moments. – Byron

Le diminutif attaquant du Canadien ne se dit pas satisfait de son début de saison, ni même frustré. « Je suis encouragé à l’idée de faire mieux, » a-t-il déclaré après la pratique matinale de l’équipe. Il sait qu’il travaille fort tous les jours quand vient le temps de se donner et il est sûr que ses efforts paieront. Il travaille aussi sur certains ajustements avec ses entraîneurs.

D’ici là, il continuera de faire face à l’adversité – comme depuis le début de sa carrière de joueur de hockey.

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