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Patrik Laine aurait été humilié par Mark Scheifele et Blake Wheeler

Au cours de la fin de semaine, le gros sujet d’actualité a été la transaction qui a fait de Pierre-Luc Dubois un membre des Jets de Winnipeg. Le Québécois rejoint donc son père dans l’organisation des Jets et la ville de Winnipeg. Il devrait être en uniforme neuf fois cette saison contre le Canadien cette saison puisqu’aucun match entre les deux équipes n’est prévu au cours des deux prochaines semaines, mais on le verra peu lorsque la division Nord ne sera qu’un lointain souvenir.

Mais de l’autre côté du spectre, on y retrouve un Patrik Laine qui était lui aussi malheureux dans sa situation. À Winnipeg, rien ne fonctionnait pour lui et il était clair qu’il fallait l’échanger.

Qu’est-ce qui ne fonctionnait pas pour lui? Est-ce que son éthique de travail douteuse, son jeu défensif inadéquat ou même sa propension à jouer à Fortnite auront eu raison de sa place au Manitoba? Ou est-ce plutôt la manière dont il était traité par ses coéquipiers qui l’a sorti de Winnipeg?

Selon un média finlandais, il est clair que l’impact de ses coéquipiers n’a pas aidé.

Selon des sources à l’interne, Mark Scheifele et Blake Wheeler, qui est le capitaine de la formation, auraient traité Laine comme un moins que rien au cours de son passage chez les Jets.

Pourquoi? Plusieurs raisons.

Wheeler avait peur à sa job à titre de premier ailier droit de l’équipe quand il a vu Laine débarquer en ville. Il n’aimait pas voir le Finlandais recevoir quasiment autant d’attention que Teemu Selanne, vedette finlandaise de la première mouture des Jets de Winnipeg.

Finnish publication Iltalehti, citing “inside sources”, claim that Patrik Laine was mistreated by forwards Mark…

Publié par Complete Hockey News sur Lundi 25 janvier 2021

C’est ce qui explique pourquoi Wheeler et Scheifele auraient donc allègrement parlé contre Laine et l’auraient détruit dans son dos. Cela aurait eu l’effet qu’on connait sur le deuxième choix au total de 2016.

On reproche aussi à Paul Maurice, entraîneur de la formation, d’avoir été trop faible pour mettre un frein à cette situation.

Il y a le débat de l’œuf ou de la poule qui entre en ligne de compte. A-t-il été intimidé parce qu’il ne travaillait pas assez fort ou n’avait-il pas envie (ou n’était pas capable) de travailler suite à de l’intimidation? Est-ce que la réponse se trouve entre les deux scénarios?

Ce qu’il faut savoir, c’est que Blake Wheeler n’a pas une réputation parfaite. Celui qui a été repêché au cinquième rang au total par les Coyotes de Phoenix en 2004 et qui a été échangé des Bruins aux Thrashers en 2010 n’a pas une réputation parfaite à titre de coéquipier, de ce qu’on entend entre les branches. Il aurait aussi, selon certaines rumeurs, eu une attitude similaire envers Evander Kane lors de son passage à Winnipeg.

Mais publiquement, le capitaine des Jets a tout de même pris la responsabilité (un brin) de ce qui s’est passé à Winnipeg dans le dossier Laine.

C’est la première fois qu’on semble lui (Laine) enlever du blâme pour ce qui s’est passé à Winnipeg. Ses commentaires des derniers jours semblent confirmer les infos de la Finlande.

La question que je me pose, c’est de savoir si Laine pourra ou non s’épanouir sous les ordres de John Tortorella. Après tout, il semble avoir le profil du joueur qui peut être magané par un coéquipier à peine plus haut que lui dans la « hiérarchie » de l’équipe. Imaginez par l’entraîneur le plus chien de la LNH…

Au moins, il a obtenu un nouveau départ. Sera-t-il en mesure d’en profiter?

Prolongation

De l’autre côté du spectre, il est aussi clair que Pierre-Luc Dubois devait aussi quitter l’organisation qui l’a repêché en 2016.

On savait déjà que sa relation avec John Tortorella était mauvaise, mais Martin Leclerc est venu en rajouter une couche ce matin sur les ondes du 91.9 Sports en affirmant que le coach avait demandé à ses adjoints de ne plus parler au Québécois.

Il est important de mentionner que Dubois a affirmé au cours de la fin de semaine qu’il ne parlera jamais contre son ancien entraîneur… mais c’est tout de même louche, toute cette histoire.

À l’écrit, le journaliste rajoute que Dubois, nouvellement propriétaire d’une maison à Columbus, a été obligé de quitter la ville en paria bien malgré lui.

Pourquoi? C’est la question que tout le monde se pose. Après tout, il est clair que Dubois ne voulait pas que la situation prenne autant d’ampleur. Lui, il a simplement demandé une transaction en privé… et le tout a vraiment dégénéré.

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