betgrw

Il a fallu de la patience pour négocier le contrat de Ryan Ellis

À l’ouverture du marché des joueurs autonomes, tous ont surveillé avec attention la destination que choisirait John Tavares. Avec raison, puisqu’il y a fort longtemps qu’un joueur de cette envergure avait choisi de tester son autonomie.

L’été, c’est aussi le moment de négocier des prolongations de contrats avec des joueurs qui pourraient devenir libres comme l’air à la période estivale suivante. David Poile, en gestionnaire avisé, a rempli cette mission en s’assurant de conserver son noyau défensif intact, en faisant signer un nouveau pacte avec Ryan Ellis.

Pierre Lebrun donne un aperçu très intéressant de la négociation dans un texte sur The Athletic. Et on comprend vite que ce fut un processus assez ardu.

D’un côté, Ellis a signifié très clairement à son agent, Rick Curran, son désir de demeurer à Nashville, tout en sachant qu’il pourrait décrocher le gros lot s’il venait à tester son autonomie.

Pour David Poile, il a clairement fait savoir ses paramètres dès le départ, après avoir rappelé que dans la ville des Preds, le coût de la vie n’est pas le même comparativement à d’autres marchés. Aussi, c’est bien connu que Poile est réticent à consentir des clauses de non-échanges, des bonus de signature et des ententes à trop longue durée.

Comme le dit si bien Rick Curran : il y avait beaucoup de défis à surmonter.

Le jeu de négociation a donc été long et ardu. Si Ellis a laissé de l’argent sur la table pour rester avec l’équipe qui l’a repêché en 2009 et qu’il a accepté de ne pas avoir une clause de non-échange, Poile, quant à lui, a finalement donné une entente de 8 ans et un salaire basé sur un boni pour 2019-2020.

Et il a encore une marge de manoeuvre d’un peu plus de 7 millions $ sous le plafond salarial pour cette saison. Le tout dans le respect de son joueur (j’arrête ma pensée là…).

Bref, un texte à lire si le processus de négociation d’un contrat vous intéresse.

PLUS DE NOUVELLES