Est-ce que le plan du Canadien pourrait ressembler à celui des Flyers et de Vincent Lecavalier, qui a été envoyé chez les Kings à la condition qu’il se retire après la saison? C’était la condition exigée pour que le pacte se conclût. De cette façon, l’organisation de Los Angeles n’était pas pognée avec cette lourdeur sur sa structure salariale.
Par contre, les propos du lent défenseur de l’organisation du Canadien de Montréal sont sans ambiguïtés : il souhaite jouer 1000 rencontres dans la Ligue nationale et tout faire afin de revenir jouer au sein de la meilleure ligue sur la planète. Qui voudra de lui? Avec cette nouvelle identité axée sur la vitesse, Alzner ne devient pas une pièce intéressante pour personne. Sa vitesse a toujours été sa principale faiblesse et aujourd’hui, elle est encore plus palpable. Pour lui, c’est un pas en arrière pour revenir en force avec la vitesse d’un Connor McDavid.
Capture d’écran YouTube
Hier, Karl Alzner a joué sa première joute au sein de la Ligue américaine. Une première fois (on parle ici d’un but) depuis le 14 juin 2010 dans cette ligue. Ce soir-là, il avait aidé les Bears de Hershey, club-école des Capitals de Washington, à soulever la Coupe Calder… On recule très loin.
S’il se retirait, le contrat s’annulerait et disparaîtrait aussitôt de la masse salariale de l’équipe, comme on a pu le voir avec Tomas Plekanec il n’y a pas longtemps. Mais comme Alzner a 30 ans, et qu’il touchera encore BEAUCOUP de millions (4,625 millions de dollars pour encore quatre ans, incluant cette année), il ne se retirera certes pas.
Bref, ne rêvons pas en couleur. Karl Alzner ne promettrait pas à une organisation, qui voudrait de lui, qu’il optera pour la retraite à la suite de cette campagne. Son futur est donc à Laval… et peut-être un rachat de contrat l’été prochain. À moins qu’on le ramène à Montréal cette année si l’infirmerie se remplit de défenseurs. Mine de rien, il a marqué un but hier, dès son premier match en bas.