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Pacioretty et Galchenyuk avaient des privilèges qu’ils ne méritaient pas avec le CH

Parfois, au sein d’une organisation de la Ligue nationale, des joueurs ont des privilèges que d’autres n’ont pas. Par exemple, lorsque tu es un choix de premier tour, tu passes devant tout le monde (ou presque) de la hiérarchie. Presque automatiquement. Un joueur de la Ligue américaine avec qui j’ai dialogué, qui n’a jamais été repêché, mais qui s’est imposé parmi l’équipe pour laquelle il évoluait, s’est fait tasser par des joueurs recrutés hâtivement par l’équipe. Parce que c’est ça, la business du hockey.

Cela dit, en parlant des joueurs privilégiés, Michel Therrien a entraîné Max Pacioretty et Alex Galchenyuk, qui étaient tous deux très gâtés lors de leur séjour avec le Canadien de Montréal. C’est vrai que les deux joueurs sont de francs tireurs, donc c’était un brin justifiable de leur donner de petites gâteries. Ils doivent être mis dans la meilleure position possible sur la surface glacée dans le but de faire scintiller la lumière rouge.

«Tu dois les mettre dans une position qui leur permettra d’avoir du succès. Les joueurs offensifs aiment prendre des mises en jeu en zone offensive. Tu dois les mettre dans une position dans laquelle ils sont à l’aise. Il faut qu’ils sentent aussi que l’entraîneur a confiance en eux.» – Therrien

Selon Therrien, qui est aujourd’hui entraîneur adjoint chez les Flyers de Philadelphie, ces joueurs-là ont une marge de manoeuvre plus grande que les autres. Ces gars-là forcent le jeu, on peut le voir avec Alex Ovechkin, mais tant que ça fonctionne, tu ne peux pas les empêcher de poursuivre ainsi. Des marqueurs de la trempe d’Ovechkin trichent, les entraîneurs le tolèrent… jusqu’au moment où ça ne fonctionne plus.

«Un entraîneur doit en prendre et en laisser. [Ovechkin] ne peut pas jouer de la même façon qu’un attaquant de soutien sur le troisième ou le quatrième trio, qui n’a pas les habiletés pour pallier chaque erreur.» – Therrien

Alors, à partir de là, on peut comprendre pourquoi Pacioretty avait autant de temps et de chances sous les ordres de Michel Therrien.

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