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Michel Therrien n’était pas du tout comme Claude Julien

Paul Byron est un travailleur infatigable qui ne triche jamais lorsqu’il met les pieds sur la patinoire. What you see is what you get avec Byron.

Il ne se gêne pas pour partager plusieurs aspects de sa vie personnelle sur les réseaux sociaux, surtout via son compte Instagram.

Et lors de ses entretiens avec les journalistes, il n’a pas peur de dire la vérité. Ça, on aime ça!

Eric Engels a eu la chance de discuter durant un bon moment avec le petit attaquant du Canadien la semaine dernière. Il a publié tôt ce matin la deuxième partie de cet entretien.

Byron a décrit Marc Bergevin comme étant un DG différent de tous les autres DG qu’il a eu la chance de côtoyer. Du moins, sa relation avec Marc Bergevin est différente de celle qu’il avait avec ses autres patrons avant de venir à Montréal. Byron a qualifié Bergevin de bonne personne à qui tu peux aller parler sans crainte.

Le #41 a aussi lancé des fleurs envers plusieurs de ses coéquipiers, notamment Carey Price, Ben Chiarot et Jeff Petry… laissant sous-entendre qu’Alexander Romanov allait bel et bien faire le saut à Montréal la saison prochaine. Un indice de plus…

Mais la partie la plus intéressante et surprenante de l’entrevue, c’est lorsque Byron a été appelé à décrire le style de coaching de Claude Julien.

« Il est une bonne personne. Il communique bien. Il est un motivateur, mais il a aussi certaines exigences sur la façon dont il veut nous voir jouer […] J’adore jouer pour Claude. Il est un excellent entraîneur et il n’a pas peur de te parler. S’il a quelque chose à te dire, il ne fait pas que te crier après. Je préfère de loin cette façon de communiquer un à un. Je n’avais jamais eu ce type d’entraîneur auparavant. On se faisait crier après et on avait peur du coach. Avec Claude, tu veux travailler avec lui et faire ce qu’il te demande » – Paul Byron

On peut donc comprendre que Byron se faisait possiblement crier après par Michel Therrien et qu’il en avait (une certaine) peur… qu’il avait probablement peur de commettre des erreurs et de payer, du moins…

Byron a aussi joué sous les ordres de Bob Hartley, Brent Sutter, Lindy Ruff, Troy Ward et Kevin Dineen chez les professionnels. Il n’est donc pas seulement question de Michel Therrien dans les paroles de Byron.

Or, il a été démontré que si un joueur a peur de faire des erreurs lorsqu’il joue plutôt qu’envie de réaliser de belles choses, il offre du moins un moins bon rendement.

La culture du hockey et le type de coaching ont beaucoup évolué au cours des dernières années. Je suis persuadé que Michel Therrien ne crie pas beaucoup présentement à Philadelphie…

À noter que Byron vante la communication qui existe entre Claude Julien et lui, alors que d’autres (plus jeunes) ont confié au cours des derniers mois qu’ils n’arrivaient pas à communiquer avec le coach…

Au final, Byron a avoué que le groupe de joueurs a manqué de maturité par moments la saison dernière, notamment en refusant de se regarder dans le miroir pour éviter de constamment commettre les mêmes erreurs. Espérons qu’ils auront appris la saison prochaine…

Le petit attaquant du CH préfère voir des joueurs se responsabiliser pour un entraîneur communicateur qu’être dans l’obligation de jouer pour un coach plus sévère.

Je vous invite à lire l’intégralité de l’entretien entre Engels et Byron ICI.

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