betgrw

Michal Kempny : l’acquisition de la date limite ayant eu le plus gros impact?

Michal Kempny n’est pas un joueur connu de tous. Loin de là. Tout d’abord un joueur d’impact de l’autre côté du Pacifique, dans la KHL, le défenseur tchèque a finalement fait le saut en Amérique du Nord en se joignant aux Blackhawks de Chicago pour la saison 2016-2017.

Les attentes n’étaient pas très élevées : on connaît la marche considérable entre les deux ligues ainsi que la panoplie de facteurs qui peuvent influencer la tenue d’un joueur à ses débuts dans le circuit Bettman.

À sa première saison à Chicago, il n’a inscrit que 8 points en 50 matchs. Cette saison, toujours avec les Hawks, il est tombé dans les mauvaises grâces de Joel Quenneville et a éventuellement été échangé aux Capitals de Washington en retour d’un choix de troisième tour au prochain repêchage.

Le genre de transaction qui, lorsqu’elle a été annoncée, avait des allures banales.

L’impact de Kempny à Washington en séries éliminatoires s’avère tout sauf banal. Jumelé à John Carlson, sans aucun doute le meilleur défenseur de ce tournoi printanier, le défenseur de 27 ans joue de grosses minutes contre les meilleurs trios adverses et le fait avec brio. Il a notamment été excellent lorsqu’il a été question de contenir Sidney Crosby et Evgeni Malkin.

Il n’a pas fait sa marque sur la feuille de pointage, particulièrement, mais a plutôt impressionné par son jeu all-around. Il n’est pas explosif ni spectaculaire, mais efficace.

Barry Trotz, lui, avoue avoir grandement sous-estimé le défenseur, à son arrivée. 

« Je me suis dit ‘Hmm, c’est une petite amélioration, mais pas une grosse’. Je ne pensais jamais qu’il serait aussi fort. »

Personne ne l’a vu venir et c’est un des facteurs qui le rend aussi fort. Tout le monde semble sous-estimer son pouvoir.

Avoir l’impression d’être voulu a aussi propulsé Kempny d’une façon qui ressemble à celle qui a allumé les Golden Knights. Laissé de côté pendant 13 matchs de suite à Chicago, il n’avait plus l’impression de faire partie de l’équipe.

On lui a fait sentir, à Washington, qu’il était bon, en lui donnant une chance sur les deux premières paires.

La preuve ultime que les circonstances et l’utilisation peuvent changer bien des choses.

Une chose est certaine : il n’y a pas que Carlson qui est en train de se mériter un beau nouveau contrat.

PLUS DE NOUVELLES