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Même lors de sa semaine de congé, Ilya Kovalchuk travaille plus fort que jamais

En levant la main, qui s’attendait à voir Ilya Kovalchuk être si dominant que ça à Montréal après avoir été assez ordinaire à Los Angeles?

C’est ce que je pensais.

Je dois l’avouer, ma main est levée. Il était clair que Kovy était meilleur que tout le monde au niveau talent, mais le fait de le voir performer aussi bien que ça dans une LNH plus rapide que jamais n’était pas une prédiction évidente.

Par contre, il y a un détail qu’il ne faut pas négliger dans cette histoire-là : Ilya Kovalchuk est présentement habité d’un sentiment d’urgence qu’il n’a probablement jamais vécu au cours de sa fructueuse carrière. Engagé pour des peanuts par un Marc Bergevin qui n’a pas cessé de répéter qu’il n’y avait aucun risque à le mettre sous contrat, le #17 de la Flanelle s’est mis à travailler.

À quel point? Au point où son entraîneur personnel est impressionné par ses efforts.

Entraîneur de power skating, Vladislav Kouroedov travaille avec Kovalchuk depuis deux ans.

Je lui ai dit : ‘Ilya, tu as l’air frais, tu as l’air bien plus léger et heureux.’ On peut voir que c’est un gars heureux. Même quand on s’habille dans le vestiaire, il fait des blagues et il dit des trucs drôles. On peut vraiment le voir. Il est toujours positif. – Kouroedov

Présentement, les deux hommes sont à Los Angeles. Même si Kovalchuk est de retour auprès des siens dans l’objectif de passer du temps en famille pendant la pause, il travaille tous les jours sur la glace.

Il prend son entraînement très au sérieux afin d’être au meilleur de sa forme au retour de la pause.

Toujours selon l’entraîneur personnel, travailler avec l’attaquant du Canadien est plus qu’agréable. Plus agréable que jamais, en fait.

Nous avons travaillé sur le conditionnement, nous avons fait du travail sur la bordure des lames, et on a fait beaucoup de patin.

J’adore travailler avec lui, parce qu’il a du feu dans les yeux. Il voulait s’améliorer et être excellent. – Kouroedov

Pour Kouroedov, le fait que Kovalchuk ait trouvé sa niche à Montréal peut clairement expliquer son attitude. Il est impossible de reprocher quoi que ce soit à Bergevin sur celle-là.

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