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Les médias sont-ils responsables des malheurs du Canadien?

Ce matin, Marc Denis a fait un passage dans les studios radiophoniques de TSN 690 Montréal pour discuter de divers sujets sur le Tricolore et l’actualité dans la LNH.

Le début de la conversation m’a fait sursauter, alors qu’on lui a demandé si les médias sont responsables des maux du Tricolore, classé dans les bas fonds de la LNH par une très grande majorité d’experts.

Sérieusement, comment peut-on penser ça?

Marc Denis est catégorique.

« Ma première réaction a été de penser que certains se cherchent des excuses. On peut parfois blâmer les médias pour leur approche, on peut les blâmer pour les questions qui sont posées. Ce serait dirigé vers les reporters qui sont là au quotidien. Claude Julien pourrait être irrité de répondre aux mêmes questions chaque jour, en français et en anglais, des fois à deux reprises les jours de match. » – Marc Denis

Il rappelle aussi que ça va selon la taille des marchés. Dans certains, il y a peu de journalistes qui suivent les activités des équipes au quotidien alors que c’est loin d’être le cas à Montréal. Mais de là à dire que les médias engendrent trop de distractions qui font perdre le focus aux joueurs, il n’achète pas du tout.

Moi non plus d’ailleurs. Oui, ce sont des humains qui ont des sentiments et autant les joueurs que les dirigeants peuvent avoir des moments où c’est plus difficile d’avoir constamment l’attention sur soi.

Toutefois, ce ne sont pas les journalistes qui sont dans les bureaux du Tricolore à gérer les actifs de l’équipe, qui mènent le repêchage ou qui sont derrière le banc. Si une majorité d’experts classent le Canadien parmi les pires équipes de la LNH, c’est en raison d’un constat de l’état de la situation.

Bref, les médias ont le dos large cette fois-ci…

Autre point intéressant soulevé dans la discussion, ce sont les raisons qui font que des joueurs autonomes choisissent une équipe et celles mentionnées pour en éviter une (langue, impôt, etc). Marc Denis affirme qu’en bout de ligne, ce qui fait peser la balance, ce sont les chances de victoire.

Remarquez qu’il n’a dit pas que c’est le cas pour TOUS les joueurs, mais en général…

Et j’ai tendance à être d’accord avec lui. Prenons l’exemple de John Tavares. Si les Maple Leafs n’avaient pas des chances de gagner la Coupe Stanley, vous croyez qu’il se serait joint à eux? J’en doute.

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