L’exemple de Michael McCarron est souvent cité pour souligner à grands traits les déboires du Canadien avec le repêchage.
Alors que les Predators sont de passage au Centre Bell en ce moment, l’opportunité était belle pour Raphaël Doucet de discuter avec le gros attaquant. Celui-ci n’a pas eu la langue de bois et a fait une déclaration.
Vous avez raté l’entrevue exclusive que m’a accordée Michael McCarron?
La voici: https://t.co/lxr3qCJhgI#Habs #CH #Rocket— Raphaël Doucet (@raphdoucet) March 10, 2020
McCarron souligne que pour lui, la transaction est survenue à un moment opportun et qu’un changement d’air lui a fait grand bien, alors qu’il perdait tranquillement sa place dans l’organigramme aux dépends de Jake Evans ou de Lukas Vejdemo.
C’est lorsqu’il parle des différences entre le CH et les Preds qu’il surprend. Il souligne que l’état-major des Predators lui donne plus de feedback (un peu comme à Laval) alors qu’à Montréal, c’était plus rare.
L’attaquant souligne aussi à quel point le congédiement de Michel Therrien a eu une influence négative sur sa progression. Il a connu une séquence difficile dès l’arrivée de Claude Julien et il n’a jamais su regagner la confiance de l’entraineur.
Celui qui évolue en ce moment avec les Admirals à Milwaukee a aussi été réaliste quand Raphaël Doucet lui a demandé qui est blâmer pour son développement. McCarron a répondu qu’il avait sa part, mais le Canadien aussi, car une fois avec le grand club, il juge qu’il n’a jamais bénéficié d’un temps de jeu de qualité pour se faire valoir.
Que retenir de tout ça? Si on lit bien entre les lignes, McCarron a donné des munitions à ceux qui considèrent que Claude Julien n’est pas un entraineur qui est capable de développer des jeunes joueurs.
De quoi faire un lien avec ses commentaires à l’endroit de Nick Suzuki et… ceux de Jesperi Kotkaniemi, quand il est arrivé avec le Rocket.
Mais, à tout le moins, il n’a eu que des bons mots à l’endroit de Joël Bouchard. Il considère que la relève du Bleu-Blanc-Rouge est entre bonnes mains avec lui.