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Mark Stone pourrait se prévaloir de l’arbitrage

Plusieurs agents libres avec restriction auront jusqu’à demain 17h pour se prévaloir de leur droit d’obtenir une séance d’arbitrage.

Se doter de ce droit n’est pas un grand risque pour un joueur : celui-ci peut continuer de négocier avec son équipe avant de passer devant un arbitre. Cette demande ne fait qu’augmenter la pression sur les directeurs généraux de se plier aux demandes de leurs joueurs.

Débattre des qualités et des défauts d’un athlète devant un arbitre n’est pas l’idéal pour sa relation avec son employeur. Ces rencontres mènent souvent à des divorces rapides

De plus, les contrats signés en arbitrage ne peuvent excéder un an ou deux ans. À la fin de ceux-ci, les joueurs atteignent souvent l’autonomie complète, ce qui leur permet de quitter leur équipe sans trop de problèmes.

Le cas de Mark Stone sera intéressant à surveiller…

Suite à une séance d’arbitrage, un contrat d’un an ou deux ans peut être accordé au joueur jugé. Cependant, les joueurs n’étant qu’à une année de l’autonomie complète ne peuvent recevoir de contrat excédant un an.

Mark Stone est dans cette situation. S’il atteint l’arbitrage, les Sénateurs ne pourront lui offrir qu’un contrat d’un an. Grosso modo, si l’ailier en a plein son casque de tout ce qui se trame à Ottawa, il n’a qu’à réclamer son droit à l’arbitrage, refuser toute offre des Sénateurs d’ici son jugement, signer un contrat d’un an avec eux et signer un pacte exubérant sur le marché des agents libres.

Stone s’est démarqué comme l’un des ailiers les plus complets dans la LNH au cours des dernières années. Excellent passeur, il se démarque défensivement par sa capacité à causer des revirements.

Dans tous les cas, une franchise en difficulté comme les Sénateurs ne peut se permettre de perdre un joueur aussi talentueux que Mark Stone pour rien. Cette fois, Eugene Melnyk n’aura pas le choix : il devra sortir son chéquier…

Et vite!

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