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Marc Bergevin pourrait certes rafler un honneur ultime

Lorsque Geoff Molson a embauché Patrick Roy Marc Bergevin afin de tenir les guides de directeur général de son Tricolore, tout le monde était ravi. Berg est débarqué dans la métropole rayonnant, avec ses habits colorés, et un mandat qui lui convenait pleinement. On a installé un plan, on a embauché Michel Therrien, et on est parti à la guerre ainsi… avec de gros fusils au départ.

Il a retrouvé son étoffe.
Capture d’écran YouTube

Lors de sa première année (post lock-out), après une absence en séries éliminatoires, le Canadien a conclu son trajet au premier rang de sa division…

En 2013-14, le Canadien a ramassé un impressionnant total de 100 points… Leur parcours éliminatoire de 2014 a été stoppé par les Rangers de New York, en finale de conférence. Alors que l’année suivante, le bleu-blanc-rouge a couronné sa campagne au premier rang de sa division avec 110 points. Cette année-là, il s’est incliné en 2e ronde contre le Lightning.

Lors de l’année 2015-16, le CH a dû composer avec la grave blessure de Carey Price, ce qui les a écartés du portrait des séries.

2016-17, bye bye Michel Therrien et bon retour Claude Julien… en plus d’un retour en séries.

La campagne 2017-18, tout le monde l’a sacrée aux oubliettes puisque celle-ci demeure l’une des pires saisons de l’histoire de l’organisation. Un échec total et une attitude générale déplorable. Tout le monde a appris de ça, surtout Marc Bergevin, qui a pourtant au préalable avisé Geoff Molson que la saison 2017-18 allait être très ardue.

Constat : depuis l’arrivée de maître Bergevin, globalement, le Canadien a repris de l’étoffe. La saison 2017-18 a certes été moche, poche, pitoyable, merdique et amorphe, mais à la suite du point de presse en avril dernier, le vent a tourné. ATTITUDE. Un mot qui nous faisait rire jadis, mais que l’on comprend aujourd’hui. Au revoir aux gars marabouts et avec une attitude douteuse (Max Pacioretty et Alex Galchenyuk) et bonjour à Jesperi Kotkaniemi, Max Domi, Tomas Tatar et Joel Armia.

Avec Domi, on a retrouvé notre « P.K. Subban » et notre attitude.

Pouce levé avec Marc Bergevin, que l’on a idolâtré à son arrivée, qu’on a détesté l’an passé et qu’on aime plus que jamais aujourd’hui. Avec tout ça, le GM mérite absolument de décrocher la palme du directeur général de l’année.

Qui est d’accord avec ça?

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