Il y a deux jours, le Canadien a pris la décision d’envoyer Mike Reilly du côté d’Ottawa. Pour le Tricolore, il s’agit d’un traité qui a permis de sortir un contrat d’une valeur annuelle d’un million et demi de dollars jusqu’en juin 2021. Cela a aussi permis à Marc Bergevin de mettre la main sur Marco Scandella, un joueur qui cadre un peu plus dans les besoins du CH.
Quant aux Sénateurs, ils mettent la main sur un défenseur de la LNH. l’acquisition de Reilly permettra non seulement de manger des minutes sur le flanc gauche, mais aussi de donner du temps aux espoirs pour se développer dans la Ligue américaine.
Il patine bien et va nous aider à l’arrière. C’est sa troisième équipe dans la LNH et c’est une belle opportunité pour lui. » 2/2
— Renaud Bourbonnais (@RenaudBSports) January 3, 2020
Pour Reilly, ce sera vraiment une belle chance de rester dans la LNH. À Montréal, il n’avait pas de temps de jeu en raison de la présence de Ben Chiarot, de Victor Mete et de Brett Kulak devant lui. Il était donc condamné à manger des hot-dogs sur la galerie de presse.
Selon ce que le site Athlétique a appris, Marc Bergevin était sur le point de soumettre le défenseur au ballottage. Il a été échangé jeudi soir et le plan de Marc Bergevin était de soumettre le défenseur aux waivers vendredi matin. Au moment d’écrire ces lignes, nous aurions donc été à quelques heures de savoir s’il allait prendre le chemin de Laval.
Interesting stuff here from Hailey.
"A source told The Athletic’s Chris Stevenson that Reilly would have hit waivers Friday morning had he not been traded."
Getting a 5th rather than nothing is a tidy bit of business from the Habs. https://t.co/nH3jqIpOeh
— Marc Dumont (@MarcPDumont) January 4, 2020
Dans cette optique, il est donc permis de se demander si cela valait la peine pour les Sénateurs de se débarrasser de deux atouts pour mettre la main sur Reilly, compte tenu du fait que 100% du salaire du défenseur prend le chemin de l’Ontario.
Dans l’optique où Pierre Dorion savait (peut-être) que le défenseur allait passer par le ballottage, il faut quand même se dire que l’espoir Andrew Sturtz n’est pas un joueur avec lequel on construit les équipes championnes et cela a permis aux Sénateurs de ne garder que 48 contrats (sur une limite de 50) dans l’organisation.
Mais ultimement, si Reilly mange des minutes importantes et limite ses erreurs, personne ne s’en fera avec l’espoir et le choix perdu à Ottawa.