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Marc Bergevin a tenté d’inspirer ses troupes après les quatre premières défaites du club

Marc Bergevin n’a pas risqué beaucoup en ajoutant Marco Scandella et Ilya Kovalchuk à son club, au courant des derniers jours. Puisqu’il s’est débarrassé de Mike Reilly en retour d’un cinquième choix et qu’il a donné un quatrième choix aux Sabres pour le défenseur montréalais, le coût de cette transaction est minime. Il ne faut également pas oublier que Scandella deviendra agent libre cet été, tout comme Ilya Kovalchuk, dont la signature à deux volets pour 700 000$ était sans risque.

Dans tout ça, il faut voir un effort honnête d’améliorer son équipe et de donner au Canadien quelques outils supplémentaires pour avoir du succès. Jusqu’à présent, Kovy est un outil très utile.

Néanmoins, soyons honnêtes : en plein coeur d’une nouvelle série de défaites qui met déjà en grand péril les chances du club de participer aux séries éliminatoires, ces deux décisions altèrent-ils vraiment la saison du Tricolore? Non.

Cependant, ils ont le potentiel d’offrir espoir aux joueurs qu’une place en séries est accessible et pourrait au moins prolonger la saison significative de l’équipe. Après tout, il est important de continuer de jouer du hockey doté d’une signification, sans quoi l’effort peut être en chute libre et le vestiaire peut devenir moins bénéfique à la progression des jeunes. L’atmosphère compétitif est important dans le développement d’un joueur.

Dans cette optique, Marc Bergevin a tenté d’inspirer ses troupes après la quatrième défaite de la présente séquence négative de son équipe. Selon ce qu’a rapporté Elliotte Friedman aujourd’hui, le DG du Canadien a rencontré ses joueurs et ses entraîneurs pour leur signifier qu’il croyait encore en eux, livrant un message d’espoir. L’intention est franchement bonne sur toute la ligne.

Mais on sait maintenant que les hommes de Claude Julien auront répondu en perdant trois autres matchs, dont un contre Detroit.

Les Red Wings ont gagné 26% de leurs matchs contre le CH, cette saison…

À qui va le blâme? Le Canadien est bel et bien en restructuration et attend toujours l’émergence de quelques jeunes importants, mais le résultat qui est présentement observé sur la glace n’est pas satisfaisant. Marc Bergevin peut-il vraiment en faire plus sans déroger à son plan? Les joueurs sont-ils à blâmer, ou doit-on pointer du doigt le système de Claude Julien?

La réponse à ces questions est objective… Mais en y pensant bien, il est assez clair que le problème n’est pas dans le bureau. Marc Bergevin mène une reconstruction rapide et y excelle jusqu’à présent ; il ne contrôle toutefois pas les décisions de son entraîneur et la performance de ses joueurs.

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