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Marc Bergevin a bien fait de rester loin de Taylor Hall

C’est donc officiel : Taylor Hall n’est plus un membre des Devils. Le voilà maintenant rendu sous le chaud soleil de l’Arizona, où il tentera – sans aucune garantie – de mener les siens en séries.

Au final, il a été échangé contre Nick Merkley, Kevin Bahl, Nathan Schnarr, un premier choix en 2020 et une sélection de troisième tour en 2021. Notons aussi que les Devils retiennent la moitié du salaire de Hall.

Comment cela se serait-il traduit pour le Canadien? Tentons une analyse de ce que le Canadien aurait dû débourser, compte tenu de ce que les Coyotes ont fait.

  • Josh Brook pourrait être comparé à Bahl. Les deux défenseurs sont des choix de deuxième ronde, ont environ le même âge et peuvent aspirer à la LNH.
  • Cam Hillis pourrait être le Schnarr du traité. Les deux attaquants ont un potentiel quelconque, mais rien de bien certain.

Il est toutefois difficile de trouver un équivalent à Merkley. Le joueur ne perce pas la LAH et ne semble pas (plus) le plus prometteur. Difficile d’y coller un nom, si vous voulez mon avis, mais ce ne serait pas un grand espoir.

Il faut toutefois se demander à quel point le prix était plus élevé pour Marc Bergevin. Après tout, le CH est aussi dans l’Est, Hall veut jouer dans un marché de hockey, ce qui fait en sorte que ses chances de signer une nouvelle entente auraient été plus élevées à Montréal qu’elles ne le sont en Arizona… et le jeu de l’offre et de la demande aurait peut-être fait en sorte que Bergevin, qui est un peu plus dans le trouble que les Coyotes, aurait eu un prix plus élevé.

De quoi transformer Merkley en un gros espoir? Peut-être.

À quel point plus? En fait, selon JiC et Yvon Pedneault, Cole Caufield et un choix ont logiquement été demandés au Canadien. Rien de moins.

D’un autre côté, mettre la main sur un joueur de la trempe de Hall n’injecte pas seulement du talent à sa formation, mais cela envoie un message clair aux joueurs : je crois en vous et je veux vous aider.

Le DG du Canadien n’est toutefois pas dans la position de décider s’il veut sacrifier son avenir pour un joueur de location. On se reprend : il a affirmé ne pas vouloir sacrifier son avenir pour un joueur de location. C’est un fait.

Oui, il y a le message à envoyer à ses joueurs, mais il faut aussi tenir compte du plan à long terme de l’équipe. Peu importe de quelle manière on voit le prix à payer, Marc Bergevin a bien fait de ne pas s’embarquer dans ce délire.

S’il tient à s’améliorer, il trouvera une meilleure manière pour l’organisation.

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