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L’Impact en Floride… et le Canadien à Mont-Tremblant?

Seulement quelques clubs de la MLS n’autorisent toujours pas le retour à l’entraînement individuel. En fait, seulement les gouvernements de quelques villes/provinces/états n’autorisent pas les équipes à reprendre l’entraînement individuel.

L’Impact de Montréal fait partie de cette poignées d’équipes, dont ne font pas partie les Whitecaps de Vancouver et le Toronto FC.

L’Union de Philadelphie a même décidé de se déplacer dans l’État de Maryland pour recommencer à s’entraîner en raison des contraintes de la santé publique de la Pennsylvanie. Est-ce ce qui attend Thierry Henry et ses joueurs?

Kevin Gilmore a confié hier soir que s’il fallait changer de pays pour s’entraîner, il n’allait pas hésiter à le faire. C’est gros comme affirmation!

Le président de l’Impact ne voit pas pourquoi la Ville de Montréal refuse aux joueurs de s’entraîner par petits groupes de quatre (par terrain) tout en respectant les mesures de distanciation sociale. Toujours à l’extérieur et suite à la prise de température…

Surtout que les joueurs s’entraînent présentement dans la rue ou au parc sur gazon naturel inégal… ce qui a causé une fracture pour Steeven Saaba, un milieu de terrain de l’équipe. Une fracture qui aurait facilement pu être évitée selon Kevin Gilmore.

Avec la réouverture des commerces montréalais la semaine prochaine et la possibilité de se rassembler à 10 personnes (de trois familles différentes) à l’extérieur dès demain, je ne vois pas pourquoi la mairesse Valérie Plante – avec qui l’Impact discute présentement – continuerait de tout interdire à l’Impact.

Pour l’instant, la Ville de Montréal renvoie la balle à la santé publique provinciale… qui elle dit vouloir traiter le retour à l’entraînement de l’Impact comme celui de tous les joueurs de soccer québécois.

Kevin Gilmore espère que ses joueurs ne seront pas trop désavantagés lors du retour à la compétition (qui pourrait se faire au début du mois de juillet selon lui), puisqu’ils ne se seront pas entraînés durant une plus longue période que leurs compétiteurs. Il juge que ses joueurs s’entraîneraient selon des règles plus strictes que ceux et celles qui pratiquent le golf et le tennis présentement.

Gilmore a avoué qu’il regardait présentement l’option de déménager temporairement l’équipe en Floride pour reprendre l’entraînement.

Quant au Canadien, le retour à l’entraînement pourrait être encore plus compliqué puisqu’il doit se faire à l’intérieur, dans un aréna.

Selon Renaud Lavoie, des discussions ont eu lieu entre Geoff Molson et Isabelle Charest, ministre déléguée aux sports et aux loisirs, concernant le retour à l’entraînement des joueurs montréalais. L’option de s’exiler à Québec ou à Mont-Tremblant, loin de la zone chaude montréalaise, pourrait même y avoir été soulevée. Sinon, elle le sera inévitablement à court ou à moyen terme…

Rappelons que des équipes torontoises ont aussi évalué il y a quelques semaines l’option de devoir déménager temporairement au sud de la frontière, à Buffalo.

Lavoie a terminé en disant que les gouvernements fédéraux et provinciaux devront être plus flexibles que présentement pour que le Canada fasse partie de tout scénario de relance des activités dans la LNH. Rappelons que tous les scénarios de reprise pour la LNH et la MLS impliquent une à quatre villes chacun, et non la ville de toutes les équipes du circuit.

Ce serait tout de même « triste » de voir l’Impact et le Canadien devoir quitter Montréal et reprendre leurs activités loin de leur ville.

Je veux bien croire qu’on est tous dans la même bateau, que les sportifs professionnels doivent être traités comme les autres citoyens… mais je suis convaincu que permettre aux joueurs de l’Impact au Centre Nutrilait ne mettrait pas la vie de personne réellement en danger.

Tout comme je suis convaincu qu’il est temps de rouvrir les parcs et de laisser les jeunes Québécois jouer au soccer ou au baseball, soit dit en passant.

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