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L’expérience Ilya Kovalchuk tourne au vinaigre à Los Angeles

Rien ne va plus, à Los Angeles.

Les Kings, à qui on prévoyait au moins les séries éliminatoires durant l’été, ne savent plus où donner de la tête. Après un début de saison qui n’avait ni queue ni tête, Rob Blake a décidé de congédier John Stevens.

Ce dernier a été remplacé par Willie Desjardins…

Et depuis, les choses ne vont pas mieux. Les Kings n’ont gagné que quatre de leurs 10 derniers matchs, tandis qu’ils trônent paisiblement à la 31e place dans la LNH, avec une fiche de 8-14-1.

Qui aurait cru, à l’aube de la campagne 2018-2019, que les Kings allaient sombrer de la sorte ? 

Ils avaient remporté le derby Ilya Kovalchuk, lui qui avait signé une entente de trois ans et 18.7M$ durant la période estivale. À vue d’œil, les choses ne vont pas si mal pour ce dernier ; il est actuellement le meilleur pointeur de sa formation grâce à une récolte de 14 points en 23 matchs.

Malgré cela, Kovalchuk n’est vraisemblablement pas le favori du nouveau coach. Hier, lors de la victoire des Kings contre les Oilers, l’ancien des Devils et des Thrashers n’a passé que 6 minutes 20 secondes sur la patinoire.

Il n’était pas blessé. C’était une décision de l’entraîneur.

Il faut savoir que Kovalchuk n’a récolté que 3 points – en 10 matchs – depuis l’embauche de Desjardins. Encore pire, il connaît une séquence désastreuse de 9 matchs de suite sans avoir amassé un seul point.

À vrai dire, la philosophie désuète que les Kings prônent depuis plusieurs années ne fonctionne plus. C’était clair il y a 4 ans, après l’obtention d’une deuxième coupe Stanley en l’espace de deux ans, ça l’est encore plus aujourd’hui.

Cet amour pour un jeu physique (avant tout) est un amour impossible, surtout dans la LNH d’aujourd’hui. Les Kings se sont tirés une balle dans le pied en restant borné – surtout qu’ils n’ont remporté qu’un match de séries en trois saisons, ce qui est normalement un signal d’alerte.

Pour en revenir à Kovalchuk, il est clair qu’il ne cadre pas très bien avec les Kings. Son entraîneur ne l’apprécie pas vraiment, à tel point où l’on peut se demander si Rob Blake cherchera à se débarrasser du #17 avant la date limite des transactions, surtout si les malheurs du club continuent.

Kovalchuk pourrait intéresser beaucoup d’équipes, tandis que sa valeur doit être assez grande…

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