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L’espoir d’une saison mercredi à Toronto

C’est bien avant hier soir que les espoirs MLS de l’Impact se sont envolés, mais cette défaite de 2-1 à Los Angeles face au Galaxy représentent bien un championnat 2019 que les montréalais voudront vite oublier.

Un début de match plus que respectable malgré un alignement inédit, des chances de marquer bien construites que l’Impact se voit incapable de concrétiser, puis un but encaissé qui vient complètement chambouler la confiance tactique et mentale de montréalais qui n’y croient plus réellement à partir de ce moment. Même l’égalisation de Lappalainen n’aura au final pas été en mesure de relancer une équipe qui a redonné l’avance au Galaxy quelques secondes plus tard sur une série de cafouillage.

Il y a aura beaucoup de travail à faire cet hiver pour que cette équipe en devienne une, et l’un des éléments importants sera assurément la confiance, l’esprit, le mental. Si l’Impact pouvait jouer un match complet comme il a joué les 25 premières minutes à Los Angeles, il serait bien mieux placer au classement, d’autant lorsqu’on considère qu’il évoluait sans Piatti, Bojan ou Urruti.

Le chantier est énorme, et le match d’hier n’a finalement fait que le souligner. Encore.

Reste qu’on peut soutirer un peu de positif de ce match, malgré tout. Amar Sejdic, choix de l’Impact au dernier SuperDraft, a obtenu son premier départ en bleu-blanc-noir. Il a fait une performance très honnête, démontrant toute son acuité balle au pied et sa capacité à diriger le ballon vers le but, une qualité qui n’est pas légion chez les milieux de l’Impact de Montréal. Entré en fin de match, Clément Bayiha a également bien fait, lui qu’on n’avait pas vu sur les terrains MLS depuis la fin du mois de juillet, tout de même.

Sinon, Saphir Taïder a servi un superbe centre à Lassi Lappaleinen afin de permettre le seul but du match des montréalais. Une belle combinaison, qu’on aimerait bien pouvoir revoir en 2020, entendu que le finlandais demeure à Montréal.

Tout l’espoir sur mercredi
Il reste que tout n’est pas encore noir pour l’Impact de Montréal. Un peu comme il avait su le faire en 2014, l’Impact pourrait faire oublier une saison MLS assez catastrophique en remportant le Championnat Canadien et en se qualifiant ainsi pour la Ligue des Champions CONCACAF. On se rappellera que c’est cette qualification qui avait par la suite permis l’épopée magique jusqu’en finale en 2015.

Si la foule était (trop) mince mercredi dernier au Stade Saputo, l’ambiance en étant une de finale de Coupe, gracieuseté des Ultras, soulignant encore une fois ce tous les connaisseurs savent déjà : rien ne peut battre un mercredi soir de match à Montréal. Difficile à expliquer, mais c’est ainsi.

Porté par l’enjeu et par le bruit, les montréalais ont offert leur meilleure performance depuis longtemps, bousculant une équipe du Toronto FC qui est actuellement sur sa meilleure séquence de la saison. C’est ultimement le magnifique but de Nacho Piatti, décidément en jambes mercredi, qui aura fait la différence dans ce match.

https://twitter.com/zoneimfc/status/1174677394956926976?s=20

Si le blanchissage pourrait être important, voir déterminant, lors du match retour, la courte avance de 1-0 peut laisser quelques montréalais inquiets. Quand on pense aux chances que l’Impact s’est offerts durant ce match, notamment la frappe ratée de Lassi Lappaleinen après une magnifique passe de Taïder ou encore la frappe parfaite de ce même Taïder qui fût finalement bloquée par son coéquipier Urruti (!), on peut facilement se mordre les doigts.

Mais ce 0 pourrait être la clé de cette finale, et il faut d’abord et avant tout en remercier Clément Diop. Le gardien de 25 ans a fait deux superbes arrêts acrobatiques, permettant à son équipe et à toute une armée de partisans de continuer d’y croire au moins une semaine de plus. Sa déviation sur la frappe de Jacob Shaffelburg était particulièrement impressionnante.

https://twitter.com/onesoccer/status/1174477620878151681?s=20

Sa performance fût telle que plusieurs se demandent si Diop ne devrait pas être vu comme le principal gardien de l’Impact actuellement, Evan Bush étant définitivement en difficultés depuis quelques temps. Le gros salaire du vétéran gardien américain le rend plus vulnérable aux critiques, et il ne fait rien pour y mettre fin avec ses performances récentes. Le but gagnant d’Ariel Antuna à Los Angeles hier soir en est un énième exemple…

Le match de mercredi sera compliqué, impossible d’en douter. Les gros canons que sont Pozuelo et Altidore ne débuteront pas le match sur le banc comme ce fût le cas à Montréal, et la suspension de Taïder sur accumulation de cartons jaunes pourrait faire mal aux montréalais. L’important, c’est qu’on peut encore y croire, possiblement pour une dernière fois en 2019. Profitons-en.

Et n’oublions pas que s’il y a une équipe capable de complètement bousiller une saison mais d’aller battre une équipe de l’heure en MLS pour s’assurer un trophée, c’est bien l’Impact de Montréal.

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ALLONS!

 

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