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Les recruteurs évitent encore les petits joueurs en raison du hockey des séries

Il fut un temps où, dans la LNH, il était inconcevable qu’une équipe jette son dévolu sur un petit joueur, au repêchage. Au fil des ans, plusieurs pionniers comme Martin St-Louis ont fracassé les mythes et ont taillé une place aux joueurs de petite taille dans le circuit d’aujourd’hui.

Par conséquent, chaque année, le hockey devient plus jeune, plus rapide et plus petit. Le sport dans son ensemble est en train de changer et nous avons vu les effets lors de la dernière saison régulière.

D’ailleurs, si les recruteurs ont encore un préjugé négatif envers les joueurs qui mesurent moins de 5 pieds 11, c’est principalement en raison du hockey des séries éliminatoires, et non du hockey de la saison régulière.

C’est du moins ce qu’affirme l’ancien recruteur Grant McCagg, figure connue sur les réseaux sociaux sportifs montréalais. Afin de démontrer ce qu’il veut dire, il explique que Johnny Gaudreau et Viktor Arvidsson, qui ont inscrit 70 buts en 2018-2019, n’ont touché la cible qu’à neuf reprises en 74 matchs éliminatoires.

Ça devient plus difficile, quand on n’a pas une stature imposante, au mois d’avril.

On se demande réellement si les joueurs de cette catégorie peuvent être des acteurs importants de façon constante, en séries éliminatoires. Il y a évidemment des exceptions, mais celles-ci viennent avec des intangibles et des forces qui compensent pour un manque de robustesse. Ce ne sont pas tous les joueurs qui offrent ce forfait.

Lorsqu’on tente de nommer les exceptions, seulement deux viennent en tête de façon automatique : Martin St-Louis, mentionné plus haut, et Patrick Kane, un talent générationnel.

Certains ont réussi à tirer leur épingle du jeu, dont Daniel Brière et Mike Cammalleri. Mais le taux de réussite est assez bas.

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