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Les jumeaux Sedin sont passés près de s’entendre avec le Canadien en 2009

C’est un chapitre important de la LNH qui prend fin suite à la retraite des jumeaux Sedin, qui ont marqué les années 2000 dans le monde du hockey.

Brendan Gallagher, Karl Alzner, Noah Juulsen, Shea Weber et Carey Price sont tous des joueurs du CH natifs de la Colombie-Britannique ayant eu la chance d’observer le brio de ces légendes avant d’entrer dans la LNH.

Carey Price ne sait peut-être pas que les deux frères ont bien failli venir le rejoindre à Montréal, en 2009…

C’est du moins ce qu’a raconté Martin McGuire au 107,7 Estrie.

Lors de cet été-là, les jumeaux se dirigeaient tranquillement vers le marché des agents libres, n’ayant toujours pas signé de prolongation de contrat avec les Canucks de Vancouver. À l’époque, le Canadien s’apprêtait à vivre une énorme métamorphose, alors que Saku Koivu, Alex Kovalev et Alex Tanguay allaient quitter le navire.

Bob Gainey était donc l’un des seuls directeurs généraux disposant de l’espace salarial afin d’attirer les Sedin…

Et son intérêt était réciproque! À l’époque, une source avait informé McGuire que Montréal était au cœur d’une courte liste de destinations potentielles que les Sedin conservaient au cas où ils n’arriveraient pas à une entente avec les Canucks avant le 1er juillet…

Au vent de cette information, Mike Gillis, auparavant directeur général à Vancouver, s’est envolé en Suède avec deux contrats prêts à signer pour ses deux meilleurs attaquants. Il avait alors accepté de céder à leur demande.

Les jumeaux ont-ils simplement utilisé Montréal pour engraisser leur chèque de paie? Je ne m’aventurerai pas trop sur ce terrain glissant…

Difficile d’imaginer que les Sedin auraient pu vivre un changement aussi drastique!

Ce que je retiens dans toute cette histoire, c’est que la stratégie empruntée par la direction des Canadiens à l’époque n’était pas forcément la bonne. À ce moment, opter pour une reconstruction aurait offert de meilleurs jours aux partisans montréalais pour les années à venir…

Mais bon. Certains diront que le printemps Halak justifie amplement la direction choisie par Bob Gainey. Dans une situation comme celle-ci, il n’y a pas toujours qu’une seule bonne réponse…

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